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Aéroport de Québec: quelques trucs pour passer la sécurité plus rapidement

VOYAGE. Contenants de liquide trop gros, couteau ou ciseau, pot de beurre d’arachides, scie mécanique… Tous ces objets ont déjà été saisis à un poste de contrôle québécois. À l’aéroport Jean-Lesage de Québec, on y va de quelques petits trucs pour ne pas retarder le départ de milliers de voyageurs, à quelques jours du début de la semaine de relâche.

Tous ces objets ne représentent qu’une seule journée à l’Aéroport Jean-Lesage.

(Photo TC Media – Mathieu Turgeon)

Chaque année, des milliers d’objets sont confisqués aux points de contrôle de l’aéroport Jean-Lesage. Plusieurs sont assez inusités. «On en retrouve de toutes sortes. Il arrive que des chasseurs oublient des cartouches d’armes à feu dans leurs poches ou que des travailleurs transportent des outils. Il y a eu quelques bâtons de baseball aussi. À Montréal, j’ai déjà vu quelqu’un avec une scie mécanique», affirme Mathieu Laroque.

Si l’objet confisqué est légal, le voyageur a deux options: retourner le porter à la voiture ou l’abandonner. Si l’objet est illégal (poivre de Cayenne, poing américain, etc.), il est confisqué par la sécurité aéroportuaire, puis remis à la police.

(Photo TC Media – Mathieu Turgeon)

Quelques petits trucs à se rappeler

«La règle la plus souvent oubliée, c’est celle du 100ml pour les liquides, les aérosols et les gels. On demande aux passagers de bien vérifier les contenants pour les bagages de cabine. Ils doivent être de 100ml ou moins et être placés dans un sac refermable de 1L», explique Mathieu Laroque, porte-parole pour l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.

Il existe toutefois quelques exceptions. «Pour les jeunes enfants de 2 ans et moins, on peut apporter du lait, du jus, etc. pour la durée du vol. Il faut présenter ça à l’agent, même chose pour les médicaments.»

M. Laroque conseil d’arriver préparé au point de contrôle, afin d’éviter de créer du retard pour les autres voyageurs. Il suggère de tout mettre dans le bagage de cabine et d’avoir sa carte d’embarquement en main. «Ça peut créer des retards assez importants. On passe le sac dans le rayon X et on analyse le contenu. S’il y a un problème, il faut ouvrir le sac, repérer l’objet qui pose problème et demander au passager ce qu’il souhaite faire de l’objet. Pendant ce temps, les gens derrière sont bloqués.»

Savoir quoi emporter

«Tout ce qui est couteau, ciseau et outils, on laisse ça à la maison ou dans le bagage enregistré en soute», conseille le porte-parole.

Certains outils sont d’ailleurs mis à la disposition des voyageurs qui sont incertains dans le cas de certains items. «Toute l’information nécessaire se retrouve sur notre application mobile. On a une icône « Que puis-je emporter? » où les gens peuvent taper le nom d’un item. Ça dit si c’est permis de l’emporter ou non. L’application donne aussi les temps d’attente et des conseils de voyage pour les familles ou les passagers avec des besoins particuliers. On peut aussi faire une liste de voyage», explique M. Laroque.

Pour plus d’informations, consultez le site Internet http://www.acsta.gc.ca/puisjeemporter.

TC Media

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