Manifestation devant l’Assemblée nationale pour le retrait de la loi 106
Plus d’une centaine de personnes ont manifesté devant l’Assemblée nationale, samedi, dans le cadre d’un rassemblement citoyen pour le retrait de la loi 106 sur les hydrocarbures, demandant au gouvernement de Philippe Couillard «de respecter ses engagements et d’interdire l’exploitation des gaz de schiste sur le territoire québécois».
(Photo TC Media – Charles Lalande)
(Photo TC Media – Charles Lalande)
Les manifestants déplorent les projets de règlements de la loi sur les hydrocarbures ainsi que l’autorisation des forages dans les lacs et les rivières. En entrevue avec La Presse canadienne (PC), la co-organisatrice de l’événement, Sophie Leblanc, dénonce que les forages soient à 150 mètres des résidences et 275 mètres des écoles.
«Ces distances sont ridicules. [En plus,] les puits, ça fait du bruit, ça pue et c’est vraiment laid», a-t-elle mentionné haut et fort.
(Photo TC Media – Charles Lalande)
En plus des dizaines de citoyens qui ont répondu à l’appel, Manon Massé, co-porte-parole de Québec solidaire (QS), était sur place. Lors d’une mêlée de presse avec les scribes de la Vieille Capitale, la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques a clamé que son parti politique dit «radicalement non» au projet.
«Je suis indignée. L’eau est une ressource essentielle. Respecter les citoyens, respecter l’eau, c’est ce que le gouvernement Couillard doit faire, mais il ne fait pas», lance celle qui désire «honorer les citoyens venus sur une base volontaire».
(Photo TC Media – Charles Lalande)
Cette semaine, TransCanada a abandonné le projet d’oléoduc Énergie Est. Une victoire qui rend Mme Massé très optimiste en raison de la mobilisation citoyenne.
(Photo TC Media – Charles Lalande)
«Il va y en avoir d’autres, a-t-elle poursuivi en parlant de la manifestation qui se déroulait derrière elle. C’est écrit sur les pancartes : ‘‘Vous ne passerez pas’’. On est au 21e siècle. La fracturation hydraulique injecte des produits dans le sol, c’est inquiétant.»
Finalement, elle a écorché le premier ministre Philippe Couillard, «qui gouverne le Québec comme s’il était roi et maître, mais il n’a même pas eu 50% des votes aux dernières élections».
(Photo TC Media – Charles Lalande)
Le 8 avril 2014, le PLQ a remporté les élections provinciales avec 41% des votes, en voyant 70 de ses députés être élus sur les 125 sièges, formant ainsi un gouvernement majoritaire.
Québec Hebdo, avec La Presse canadienne
(Photo TC Media – Charles Lalande)