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Des citoyens «excédés par la pollution» de l’usine AIM

MUNICIPAL. La problématique de « pollution » due aux activités de l’usine de recyclage de métaux AIM dans le quartier Maizerets « touche beaucoup de gens et depuis longtemps », martèle le conseil de quartier, qui compte sur les discussions à venir entre la Ville, les citoyens et l’entreprise pour entamer une « réelle recherche de solutions ».

« On veut alerter la Ville en leur disant que c’est peut-être plus important qu’ils ont voulu le voir – ou cru le voir – et qu’on n’est plus à l’étape de solutions secondaires. Qu’on est à l’étape d’une réelle recherche de solution », déclare l’administrateur Marcel Paré, qui a pris l’initiative de contacter les médias pour discuter de la problématique.

Des citoyens de Maizerets se disent incommodés par des « pluie de métal», des « bruits constants », des « nuages de poussière au-dessus des maisons et des terrains » et un « air irrespirable » depuis de nombreuses années dû aux activités de l’usine de récupération de métaux, soutient M. Paré.

Quand le conseil de quartier en a été informé, une consultation a été mise sur pied et les résultats ont été présentés en décembre dernier : « Rapidement, on a vu l’ampleur de la problématique qui touche beaucoup de gens et depuis longtemps », rapporte l’administrateur. Un certain nombre de solutions ont été proposées par la Ville au fil des ans, admet le conseil de quartier, mais ce n’est pas nécessairement ce que souhaitent les citoyens, selon M. Paré, qui soutient que ces derniers « ne voyaient pas de résultats. En retour, ça leur créait un sentiment de frustration, colère, déni, etc. ».

Discussions

La problématique de nuisances ne concerne pas uniquement AIM dans le secteur, relativise la conseillère municipale Geneviève Hamelin. Des investissements de 24M$ ont été réalisés dans la zone industrielle Maizerets-Limoilou depuis 2009 entre autres pour réduire le camionnage et reverdir les quartiers, fait-elle valoir.

Concernant AIM, son niveau de nuisance (niveau d’incidence) été réduit au seuil le plus bas à partir de ce moment, poursuit-elle, en rappelant que l’entreprise jouit de droits acquis 2003. « Il y a certainement des façons de travailler qui pourraient être changées », convient-elle, et c’est dans cet esprit que des discussions débuteront cet hiver.

Le comité qui se penchera sur des pistes de solution réunira la Ville de Québec, l’entreprise AIM et quelques citoyens, explique celle selon qui il va de soi que le conseil de quartier de Maizerets fasse aussi partie du groupe.

L’organe de consultation citoyenne a bien l’intention d’y porter l’étude qu’il a menée :« La démarche appartient à la Ville, on n’a pas été nécessairement été consulté. Nous, on peut poser des questions par contre : “Vous avez fait tel procédé; est-ce que c’est selon les normes; est-ce que c’est la meilleure méthode employée, comme telle”, illustre Marcel Paré, selon qui « questionner la Ville ne peut qu’enrichir le débat ».

Les discussions pourraient débuter aux alentours du mois de février, avance Geneviève Hamelin.

TC Media

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