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Québec au 17e rang des pires points d’engorgement routier au pays

ROUTES. Une nouvelle étude laisse croire que certains des pires points d’engorgement routier au Canada sont suffisamment imposants pour se comparer à ceux des grandes villes américaines telles que New York et Los Angeles. La ville de Québec obtient une mention au 17e rang, pour le tronçon de l’autoroute 73 (Henri-IV) entre le chemin des Quatre-Bourgeois et l’avenue Dalquier (sortie Versant-Nord/Chemin Sainte-Foy).

(Photo TC Media – Archives)

Le constat de l’étude commandée par L’Association canadienne des automobilistes: «Des millions d’heures perdues, des durées de trajets allongées de 50 %, des dizaines de millions de litres d’essence consommés inutilement… des pertes totalisant près de 300 millions de dollars annuellement», rapporte CAA Québec dans un communiqué de presse émis ce matin.

L’étude «Quand tout s’arrête : Évaluation des pires points d’engorgement au Canada» a été réalisée par la firme CPCS, spécialisée en matière de transport, pour le compte de la CAA et des neuf clubs qui en font partie. Elle dresse la liste des 20 tronçons les plus congestionnés au pays, de Vancouver à Halifax.

Pour Québec, il n’y a que le tronçon de l’autoroute 73 (Henri-IV) entre le chemin des Quatre-Bourgeois et la sortie Versant-Nord/Chemin Sainte-Foy qui place Québec dans ce palmarès, «faisant de la capitale la seule agglomération de taille moyenne à figurer dans cette étude».

Selon CAA, cette 17e position cause près de 80 000 heures de retard, 1,8 million de dollars en heures perdues et une surconsommation de 1 million de litres de carburant.

Ceci met en lumière l’importance de l’élargissement de l’autoroute 73 à Québec, qui fait partie des projets à l’étude du Plan québécois des infrastructures 2016-2026.

«S’il restait le moindre doute quant à sa nécessité, notre étude le dissipe de façon éloquente», souligne Sophie Gagnon, vice-présidente communications et affaires publiques chez CAA-Québec. «Et comme ce secteur n’est pas réellement desservi par les transports collectifs et que ceux-ci ne peuvent d’ailleurs combler tous les besoins, les automobilistes sont naturellement en droit de s’attendre à une meilleure capacité afin d’exercer leurs activités économiques de façon efficace», poursuit-elle.

Montréal, Toronto et Vancouver

Toronto occupe la moitié des dix premières positions au pays, et également la moitié des 20 premières positions. Trois artères de Montréal figurent dans les dix pires points d’engorgement, et deux autres se retrouvent entre la 10e et la 20e position. Vancouver complète le tableau des dix premiers rangs, en neuvième et dixième positions.

1. Toronto, l’autoroute 401 entre la 427 et la rue Yonge

2. Toronto, Don Valley Parkway/Autoroute 404 entre Don Mills et l’avenue Finch

3. Montréal, l’autoroute 40 entre le boulevard Pie-IX et la 520

4. Toronto, l’autoroute Gardiner entre South Kingsway et Bay Street

5. Montréal, l’autoroute 15 entre la 40 et le chemin de la Côte-Saint-Luc

6. Toronto, l’autoroute 401 entre l’avenue Bayview et la rue Don Mills

7. Toronto, l’autoroute 409 entre la 401 et l’avenue Kipling

8. Montréal, l’autoroute 25 entre l’avenue Souligny et la rue Beaubien

9. Vancouver, la rue Granville au niveau de la Southwest Marine Drive

10. Vancouver, la rue Georgia Ouest entre Seymour et Pender

Avec la collaboration de Michelle McQuigge, La Presse canadienne

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