Soutenez

Consultation publique: Rémy Normand satisfait de la réponse citoyenne

Au cours des dix derniers jours, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a convié les citoyens à six consultations publiques sur le nouveau réseau du RTC. Le président, Rémy Normand, estime que la réponse citoyenne est «plus qu’intéressante». 

Carl Rochette (chef-planification du réseau), Alain Mercier (directeur général), Annie Bélanger (directrice de la planification stratégique) et Jean-Baptiste Maur (chargé de projets)

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Plus de 300 personnes ont pris part au rendez-vous dans et 477 autres se sont rendues en ligne pour remplir le sondage. D’ailleurs, M. Normand précise que ce questionnaire est ouvert jusqu’au 15 septembre.

«Nous allons pouvoir présenter quelque chose de plus complet. Nous voulions entendre les citoyens, sonder la population, et nous l’avons fait.»

Dans son allocution, le président a admis que les parcours étaient trop longs. En entrevue, il a abondé dans le même sens : «Nous révisons nos parcours localement. Ils doivent être plus adaptés à la réalité moderne», dit celui qui a de grands projets, notamment des grands pôles d’échanges ainsi que l’amélioration des services que sont les Métrobus, l’eXpress et leBus.

«Nous devons améliorer la fréquence et la fiabilité de nos parcours, offrir plus de possibilités et être plus rapide», a-t-il poursuivi.

Pendant plus d’une heure, Carl Rochette (chef-planification du réseau), Alain Mercier (directeur général), Annie Bélanger (directrice de la planification stratégique) et Jean-Baptiste Maur (chargé de projets) ont pris la parole avant de répondre aux questions des citoyens.

M. Maur affirme que le RTC augmentera ses déplacements de 34% lors des 20 prochaines années. Aujourd’hui, les Métrobus occupent 43% des déplacements du réseau et ce chiffre est voué à augmenter.

Le quatuor prévoit d’ailleurs une croissance démographique de 14% au cours des deux prochaines décennies et une population vieillissante.

«Les deux principaux pôles d’attraction sont – et resteront – la colline parlementaire et Sainte-Foy», ajoute M. Maur, faisant allusion au Vieux-Québec, qui attire son lot de visiteurs, tandis que Sainte-Foy est une destination prisée chez les utilisateurs du RTC pendant l’année scolaire, en raison des trois cégeps et de l’Université Laval.

M. Normand affirme que des six consultations publiques, c’est celle à l’Université Laval qui a attiré le plus de gens.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Points soulevés lors de la période de questions

– Une personne handicapée a ouvert la période de questions en demandant de meilleurs accommodements pour les gens dans sa situation. «Souvent, il n’y a qu’une seule place pour les personnes handicapées dans un autobus. Ce n’est pas suffisant. Aussi, les distances entre les arrêts sont trop longues, mais ça va en s’améliorant.»

Le monsieur s’est fait répondre que bientôt, il y aurait deux places par autobus pour les personnes à mobilité réduite.

– Un citoyen a soulevé quelques points lors de son droit de parole. Tout d’abord, il a proposé une solution pour les personnes handicapées et/ou âgées : «Les arrêts pourraient être à la discrétion du chauffeur. On pourrait se fier à son jugement.»

«Aussi, le soir, à partir d’une certaine heure, les feux de circulation pourraient être des clignotants (un arrêt stop). J’invite le RTC à calculer les économies en temps, en argent et les bienfaits pour l’environnement.»

«La responsabilité des feux de circulation revient à la Ville de Québec», a répondu M. Mercier.

– «Moi, je n’aime pas les transferts ! Parfois, les correspondances sont beaucoup trop longues. On doit attendre 30 minutes. On est au Québec, ce n’est pas le climat de la Floride», a dit un autre monsieur qui a fait rire la foule. De plus, il a déploré que certains chauffeurs Métrobus, notamment à Cap-Rouge, repartent trop vite, avant même d’embarquer les gens qui attendent.

– Puis, Claude Spencer, qui travaille aux ressources humaines pour le compte de l’Hôtel Times à L’Ancienne-Lorette, a évoqué les difficultés de son entreprise d’embaucher de nouveaux employés. «En entrevue, nous demandons [aux employés potentiels] s’ils ont une voiture. Sinon, nous leur demandons d’où ils viennent et s’ils peuvent venir en autobus. Souvent, la réponse est non. L’horaire et le service étaient appropriés il y a dix ans, mais aujourd’hui, il n’est pas approprié.»

Une image qui a fait rire l’audience!

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.