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Un peu de répit: le couvre-feu à 21h30, même en zone rouge

/Photo Métro Média – Archives Photo: /Métro Média - Josie Desmarais

Avec la clarté qui s’étire, le couvre-feu rétrécit. Même en zone rouge, la mesure de confinement ne sera appliquée qu’à partir de 21h30, a confirmé le premier ministre François Legault.

Fini, donc, le couvre-feu de 20h à 5h. Aux heures de grande écoute, l’élu caquiste a tracé mardi les limites d’un nouveau déconfinement partiel. En plus de desserrer la vis en zone rouge, Québec fait passer trois régions de la province en zone jaune et donne son aval à la réouverture des salles de spectacles partout dans la province.

«Samedi passé, on a avancé l’heure. Ça veut dire qu’il fait clair plus tard. On a le goût d’aller se promener», a fait remarquer M. Legault pour justifier sa décision, prise environ une semaine après la fin de la semaine de relâche. Mardi dernier, déjà, François Legault avait laissé entendre ses intentions de réévaluer le couvre-feu et d’assouplir les mesures, même à Montréal, avec l’arrivée du printemps.

Voilà plus de deux mois, maintenant que les résidents des zones rouges du Québec ont l’obligation de rentrer chez eux passé 20h. En zone orange, le couvre-feu dure de 21h30 à 5h, et ce, depuis le début du mois de février.

Avec le passage de plusieurs secteurs du Québec en zone orange, début mars, six régions – dont Montréal – se retrouvaient toutes seules à devoir appliquer le couvre-feu à fond.

Toujours plus de variants

La décision de faire passer le couvre-feu à 21h30 survient dans un contexte de transmission constante des variants du coronavirus.

Mardi, le nombre de cas confirmés d’infections aux variants bondissait de près de 180. Au total, la Santé publique recense plus de 500 cas. Une situation qui est loin d’être idéale, convient M. Legault.

«Si vous suivez un peu, en Italie, on est en train de reconfiner, il y a beaucoup de cas. Même chose en France. Plus près de chez nous, à New York, beaucoup de cas. Et donc l’arrivée de ces variants, puis en particulier du variant britannique, fait craindre une troisième vague.»

– François Legault, premier ministre du Québec

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, dresse un portrait tout de même optimiste de la situation actuelle. À Montréal, où le risque de transmission demeure le plus élevé, environ 20% des cas positifs faisaient état d’une infection à un variant.

«Particulièrement à Montréal, on a été capables de contrôler les variants. Ça nous permet d’entrer avec la vaccination pour minimiser [les risques de troisième vague]», a expliqué M. Dubé, mardi soir.

Les prochains jours seront critiques, soutiennent les représentants du gouvernement du Québec, qui gardent à l’oeil les potentiels effets de la relâche. «Il est encore un petit peu trop tôt pour avoir une conclusion complète. Oui, il semble y avoir eu une augmentation, mais rien de dramatique», s’est pour sa part réjoui le premier ministre.

Voilà maintenant neuf jours que la semaine de relâche a pris fin. L’an dernier, c’est elle, notamment, qui avait accéléré l’explosion des cas de COVID-19 au Québec.

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