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Bon augure pour l’habitation en 2021

Les acteurs de l’habitation s’attendent à ce que le marché demeure très actif au cours des prochains mois. Photo: /Photo Métro Média – Archives

PRÉVISIONS. La pandémie n’a pas eu d’impact négatif sur l’attrait envers l’accès à la propriété dans la région de Québec. L’effet a même été inverse et les principaux acteurs de l’industrie de l’habitation anticipent le maintien de l’effervescence du marché résidentiel pour l’année qui s’amorce.

Ces pronostics favorables ressortent d’une enquête menée par la firme Léger auprès de 5000 répondants, au cours de l’automne dernier. Commandé par l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation, l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, le Fonds immobilier de solidarité FTQ et la Société d’habitation du Québec, le sondage Internet révèle notamment que les intentions d’achat et de vente devraient continuer de croître.

Faits saillants

  • L’étude démontre que 22% des ménages de la région de Québec envisagent l’acquisition d’une propriété d’ici cinq ans. Cette hausse des intentions d’achat se traduit par une volonté accrue d’accéder à la propriété chez les premiers acheteurs.
  • En dépit de l’émergence du télétravail, les répondants n’ont pas l’intention de quitter leur milieu de vie. Ce phénomène influencera toutefois le choix de la prochaine propriété voulue plus grande pour environ 30% d’entre eux.
  • Côté préférence, deux tiers des ménages considèrent l’achat d’une propriété unifamiliale d’ici 2025. Parallèlement, une proportion de 14% envisage l’option de la copropriété, principalement chez les gens âgés de 55 ans et plus.
  • L’achat d’une propriété existante obtient la faveur de 68% des futurs acheteurs, contre 17% pour la propriété neuve, alors que 15% d’entre eux demeurent ouverts aux deux scénarios. Les raisons favorisant le neuf sont: le fait d’être premier occupant et le faible coût d’entretien. L’existant l’emporte pour: son prix plus accessible et sa localisation.
  • Un marché de la revente plus actif signifie une croissance des investissements en rénovation. À titre d’exemple, l’enquête évoque une intention d’apporter des améliorations de l’ordre de 13 000$ chez la moitié des propriétaires qui prévoient vendre prochainement. Ce budget grimpe à 16 000$ chez 60% des futurs acheteurs.
  • Enfin, tous les locataires ne veulent pas devenir propriétaires. Les responsabilités moindres et la plus grande flexibilité incitent bon nombre de ménages à privilégier la location. Ainsi, seulement le quart envisage l’achat éventuel d’une propriété.

Québec Hebdo

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