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Le Hilton rénové accueillera ses premiers visiteurs en janvier

Gina Cuglietta et Jean-Francois Lincourt devant une nouvelle tapisserie à saveur locale. Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

VISITE. L’hôtel Hilton de Québec se refait une beauté avec des travaux dont le coût s’élève à 70 M$. Fermé depuis janvier 2019, il rouvrira dès janvier prochain dans des chambres complètement rafraîchies, une plomberie neuve et une bâtisse en aluminium.

L’ancienne version de la bâtisse du Hilton, dont la construction date de 1974, était composée de panneaux de béton qui ont été ôtés pour faire place à l’aluminium, un matériau qui assure la pérennité du bâtiment, selon Jean-François Lincourt, directeur général du Hilton Québec. Au cours de la visite, Métro Média a pu voir une chambre presqu’achevée, une suite, la salle de bal et le lobby, où de nombreux travailleurs de la construction s’activent pour changer les matériaux, refaire la plomberie, et dans un futur pas trop lointain, la décoration, qui sera «moderne et authentique».

Une touche locale

Les 569 chambres bénéficieront d’une tapisserie avec image du Vieux-Québec, pour donner un air d’ici à l’hébergement. «On veut vraiment donner une touche locale», précise Gina Cuglietta, directrice ventes et marketing. L’accent sera mis sur la spécificité de l’hôtel, soit «sa vue spectaculaire» qui sera mise en valeur par un rail des rideaux en angle, par exemple, pour s’assurer de ne pas empiéter sur les grandes baies vitrées. En effet, l’une des particularités de l’hôtel est d’avoir une vue mémorable, que ce soit sur le fleuve, les Laurentides ou les Plaines, quel que soit le positionnement de la chambre.

Plusieurs inconnues

Si l’administration ne sait pas encore quel pourcentage de chambres sera offert au public dès janvier 2020, elle espère que les travaux seront entièrement finalisés au printemps prochain. Le nombre d’employés sur les 400 mis à pied pendant les travaux qui pourront revenir au travail reste aussi à déterminer. Ce sera vraisemblablement comme habituellement dans l’industrie touristique, selon l’offre et la demande.

Ce qui reste à peu près certain, c’est que la pandémie fera toujours partie du décor en janvier. Il est donc presque impossible de compter sur une clientèle internationale. «On souhaite attirer une clientèle locale, que les gens d’ici se réapproprient l’hôtel», confie M. Lincourt. Et si l’achalandage n’est toujours pas au rendez-vous? «Il y aura un retour sur investissement sur le long terme», assure le directeur.

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