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Arruda songe à interdire le karaoké

Le directeur national de santé publique, Dr Horacio Arruda. Photo: Josie Desmarais/Métro

Se trémousser dans un bar est déjà interdit, chanter à pleins poumons pourrait bientôt le devenir. Après une éclosion qui a fait au moins 40 cas de COVID-19 dans un bar de Québec, le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, a convenu mercredi qu’il réfléchirait à interdire le karaoké.

«C’est clair que c’est une activité, à mon avis, qui est de même nature que la danse. Sur la question d’interdire le karaoké, on va voir ce qui en est», a indiqué Dr Arruda, de passage au Saguenay–Lac-Saint-Jean pour une activité de presse.

Pour le moment, il recommande aux Québécois d’éviter ce type d’activité, qui rend le respect de la distanciation physique «très difficile», selon lui. «Faites le en Zoom, en Skype», a proposé le porte-parole principal de Santé publique.

Coup de grâce?

Les propos des Dr Arruda et Girard sèment l’inquiétude dans le milieu. À peine relevé des impacts de la première vague, le populaire bar karaoké Au Vieux Saint-Hubert, dans le Quartier latin de Montréal, craint que d’interdire ce loisir lui soit fatale.

«Ça mènerait sûrement à une fermeture définitive. Je trouve ça un peu déplorable», laisse tomber la propriétaire de l’établissement, Stéphanie Morin.

«On sent qu’on paie pour une minorité. Je connais beaucoup, beaucoup de propriétaires, et ils sont vraiment top notch.» – Stéphanie Morin

Le bar Kirouac lié à trois cas de COVID dans les écoles

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