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Le Québec met à jour son plan de retour en classe automnal

Le ministre de l'Éducation du Québec, Jean-François Roberge, a ajusté et assoupli son plan de retour en classe au primaire et au secondaire en septembre. Photo: (Capture-écran)

ÉDUCATION. Le gouvernement du Québec garde le cap vers la rentrée scolaire pour tous les élèves du primaire et du secondaire en septembre. Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a confirmé le maintien du plan d’action émis en juin, en y ajoutant quelques mises à jour.

«Il est crucial de réussir cette rentrée d’automne. On est capable de le faire tout en protégeant nos enfants et notre personnel scolaire. Nous travaillons dans une optique de réouverture prudente, en tenant compte des nouvelles connaissances du virus. Et, il y a place encore à l’adaptation au cours des prochains jours», allègue le ministre Roberge en voulant rassurer les parents.

À ses yeux, le plan déposé en juin était bon et solide. Il le conserve en y apportant des ajustements. En voici les grandes lignes:

  • Port du couvre-visage obligatoire à partir du 3e cycle primaire (5e et 6e années). Il devra être porté dans les lieux communs et corridors, mais pas dans les classes. Cette décision suit les recommandations des experts en Santé publique. Elle ne s’applique pas aux tout-petits, mais elle prévaut pour leurs professeurs et tout le personnel. Par ailleurs, la distanciation de 2 mètres n’est pas imposée, car difficile à appliquer et respecter.
  • Au sujet des groupes-classes, après consultation, la Santé publique ne suggère plus de créer des sous-groupes (bulles) à l’intérieur des classes. La bulle devient la classe. Ce sont les professeurs qui se déplacent et changent de local. Donc, même dans une école de 1500 élèves, ceux-ci côtoieront essentiellement toujours les 25 à 30 jeunes de leur classe. Des ajustements d’horaire sont envisagés pour les récréations et les lunchs, afin d’éviter les contacts.
  • Le retour à l’école sera obligatoire pour tous, sauf pour les enfants qui ont une condition médicale particulière, ou dont un parent ou un proche se trouve dans pareille situation. Les centres de services scolaires vont s’activer pour déployer les ressources nécessaires, afin d’assurer l’enseignement à distance. Si une classe ou une école devait fermer pour éviter une propagation, tous les élèves basculeront en format virtuel. C’est une garantie qualité/équité qui assure un minimum de 15 heures de formation.

Ce qu’ils ont dit:

«On fait tout pour assurer un retour efficace et sécuritaire pour tout le monde. Les parents vont recevoir un guide de procédures pour la rentrée et les actions à prendre en cas d’éclosion. Si des inquiétudes persistent, il faudra composer le 1-877 644-4545. Aussitôt qu’un cas de Covid confirmé survient, l’information sera transmise aux parents.» – Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation du Québec

«Une absence totale de cas de contamination est impossible à certifier. Or, priver les enfants d’accès à l’école, c’est encore plus néfaste pour leur santé et leur avenir que le coronavirus, qui a peu d’impact chez cette clientèle. Avec nos connaissances à jour sur la Covid, nous pouvons mettre en place toutes les mesures utiles pour assurer une année scolaire enrichissante.» – Dr Horacio Arruda, directeur de la Santé publique

«Nous avons fait des adaptations actualisées à partir des connaissances les plus récentes de la Santé publique concernant le virus de la Covid-19. On se prépare pour une deuxième vague et on s’ajustera à la situation.» – Christian Dubé, ministre de la Santé du Québec

«Il est crucial que les élèves puissent retourner à l’école cet automne. Ils doivent se remettre à apprendre de nouvelles choses, revoir leurs amis, leurs profs, et pouvoir recommencer à socialiser, à se développer, bref, à vivre. Mais il est aussi crucial que ce retour puisse se faire dans les conditions les plus sécuritaires qui soient.» – François Legault, premier ministre du Québec (via les réseaux sociaux)

Québec Hebdo

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