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COVID-19: Le bonheur est en berne au Québec

Voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide est un moyen simple d’augmenter notre indice personnel de bonheur. (Photo 123 RF) Photo:

SONDAGE. L’Indice de bonheur Léger (IBL) n’a jamais été aussi bas depuis sa fondation, il y a 14 ans. Et de loin. L’IBL moyen est passé de 75,20 avant la période de confinement à 69,60 entre le 13 mars et le 7 mai, un écart majeur de 5,60 points en seulement deux mois. Depuis 2006, l’Indice de bonheur est très stable et varie entre 74,00 et 76,00.

La pandémie affecte le bonheur de tout le monde, mais les moins de 40 ans sont particulièrement touchés et les 18-24 ans atteignent un plancher inquiétant avec un IBL de 64,70, le plus faible de toutes les strates démographiques. Alors qu’au 1er mars 2020, il existait un écart de 7,56 points de l’IBL entre les personnes de 65 à 74 ans et celles de 18 à 24 ans, cet écart est maintenant de 13,20 points depuis le début du confinement. Presque le double.

Six raisons pour expliquer ces résultats

L’analyse des résultats en fonction des différents facteurs d’influence du bonheur permet d’identifier six raisons principales expliquant cette sévère baisse du bonheur québécois: un désaveu du présent, des relations sentimentales fragilisées, un accroissement de l’insécurité, une sérénité perturbée, des finances affectées et un sentiment de liberté ainsi qu’une vie rêvée altérés.

Les prochains mois diront si ces tendances ne sont que passagères ou si elles laisseront des traces. Dans ce contexte, l’optimisme, 9e facteur de l’Indice de bonheur Léger, s’avère fondamental pour renverser les courbes.

 

 

 

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