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La Station: une question d’humanité et de résilience

Pierre Drapeau, trésorier au conseil d’administration, Aina Rakotoarinivo, directeur général du Fonds d’emprunt Québec et de La Station et Pierre-Luc Lachance, conseiller municipal de Saint-Sauveur-Saint-Roch, se sont dit très fiers d’inaugurer les locaux neufs de La Station.(Photo Métro Média – Léa Harvey) Photo:

RÉOUVERTURE. Près de huit mois après l’accident de voiture survenu dans leurs bureaux, Le Fonds d’emprunt Québec célébrait aujourd’hui la réouverture de La Station, un espace de travail partagé dédié aux travailleurs autonomes et aux très petites entreprises. Selon l’équipe du Fonds d’emprunt et les membres de La Station, ceux-ci ont usé d’une grande résilience afin de se relever de cette épreuve difficile.

Un espace neuf, tourné vers la réalisation de nouveaux projets, voilà ce que Aina Rakotoarinivo, directeur général du Fonds d’emprunt Québec et de La Station, offre à ses membres. Si pour plusieurs l’épreuve a été douloureuse, la réouverture officielle des bureaux de La Station permet maintenant à beaucoup d’entre eux de tourner la page et de se concentrer sur l’avenir.

«J’ai eu beaucoup de pertes matérielles. Mon bureau a été complétement détruit. Ça a été une épreuve difficile. Mon entreprise, c’est mon projet de vie. Et, La Station, c’est ma maison pour entreprendre», explique Éric Lamirande, entrepreneur en marketing web.

Pour M. Lamirande, cet événement est un triste exemple des épreuves auxquelles les entrepreneurs doivent faire face. «Ça prend beaucoup de résilience pour se reconstruire mentalement après un événement comme celui-là. Mais, voyez-vous, maintenant quand je donne des conférences, j’en parle de l’accident de La Station. Parce qu’on en vit des échecs en entreprenariat. Mais il faut toujours se relever et grandir de ça», raconte-t-il.

Éric Lamirande est heureux de se réapproprier son bureau et se tourne maintenant vers l’avenir. (Photo Métro Média – Léa Harvey)

L’entrepreneur au discours très positif souligne tout de même que les huit mois sans bureau ont été ardus. «C’est dur de travailler sans nos bureaux et sans le monde de La Station. Ce qui m’a manqué le plus, c’est le partage et toute l’humanité qu’on retrouve dans ces locaux. Mais je me suis défoncé dans le travail et, au final, j’ai eu un record au niveau de mes ventes», précise joyeusement M. Lamirande.

Tout est bien qui finit bien, l’équipe du Fonds d’emprunt et de La Station se dit donc prête à devenir un chef de file dans le développement des PME de la région. «On reçoit, chaque semaine, des dizaines d’entrepreneurs dans nos locaux. Notre organisation va prendre une place croissante dans l’économie de la région. Nous, on accompagne les créateurs qui ont des rêves, qui ont le désir de changer leur destinée et qui contribuent à changer la ville petit à petit», conclue Pierre Drapeau, trésorier au conseil d’administration de l’entreprise.

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