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Motiver les filles à devenir des scientifiques

Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

CARRIÈRE. La journée Les filles et les sciences un duo électrisant, qui a pris place le samedi 22 février, s’est déroulée au pavillon Alexandre-Vachon de l’Université Laval. Le but? À long terme, c’est d’accroître le nombre de femmes en sciences et génie, autant sur le marché de l’emploi que dans les programmes académiques.

«Les filles sont encore aujourd’hui moins de 30% sur le marché du travail en sciences et génie», déplore Alexandra Masson, organisatrice de l’événement. La journée, à laquelle presque 150 élèves de secondaire 2 à 4 ont participé, a permis à ces jeunes femmes en questionnement de programme académique post-école secondaire d’affirmer leur choix futur.

«On leur explique ce qu’on fait dans la vraie vie, le quotidien d’une scientifique tout au long de sa carrière», fait valoir Mme Masson qui a réalisé une thèse sur l’intelligence artificielle. Les concepts concrets et pratiques sont amenés de façon ludique par des entreprises scientifiques, qui espèrent compter davantage de femmes dans leurs rangs. «Elles apprennent à manipuler les robots dans le cadre de l’atelier de robotique. Chez Gsk, elles fabriquent un vaccin à base de coquilles d’œufs, elles apprennent aussi la diffusion de la lumière, illustre l’organisatrice.

Son souhait pour les jeunes filles qui auront participé à la journée? «On veut leur dire, continuez en sciences, comme ça vous ne vous fermerez aucune porte. C’est vrai que c’est plate des fois les sciences au secondaire, mais ça prend un vrai sens concret plus tard et ça a un impact».

Le défi de faire connaître la journée d’activités

Les années précédentes, le comité organisateur de la journée se déplaçait dans les écoles afin d’en faire sa promotion. Cette façon de publiciser l’activité a été mise de côté : «on avait l’impression de les déranger pendant leur dîner».

Désormais, l’organisation mise sur des bons partenaires, que ce soit des conseillers d’orientation ou des enseignants de  toutes disciplines. «On était un peu craintifs de ne pas s’être déplacés, mais cent-quarante-trois filles sont venues. C’est bien même si ce n’est jamais assez pour nous», note Mme Masson.

 

 

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