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Le support de Leucan pour les familles touchées par le cancer pédiatrique

Nathalie Matte, directrice provinciale, développement philanthropique de Leucan. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina) Photo:

MALADIE. C’est ce dimanche 1er décembre qu’avait lieu la Fête annuelle de Leucan au Récréofun de L’Ancienne-Lorette où 300 familles avec enfants malades se sont réunies pour profiter d’un moment de répit et de joie bien mérité.

Le temps des Fêtes est malheureusement une période peu joyeuse pour les familles dont un enfant est atteint de cancer. Mais, en cette journée spéciale, les parents comme les enfants ont pu avoir du plaisir sans soucis dans un environnement qui avait été aseptisé au préalable pour assurer aux enfants dont le système immunitaire est fragilisé par les traitements de chimiothérapie d’être à l’abri des microbes.

L’objectif de Leucan pour cet évènement annuel est de briser l’isolement des familles, tout en leur offrant un peu de répit. «L’espace de quelques heures on leur permet d’oublier la maladie, et on donne l’occasion aux enfants de s’amuser sans contrainte, explique Nathalie Matte, directrice provinciale, développement philanthropique de Leucan. Les activités de Leucan sont appréciées des familles justement parce qu’elles ont lieu dans des environnements sécuritaires et à l’abris des virus, surtout dans le temps des Fêtes où les familles sont souvent dans l’impossibilité de participer aux festivités familiales. Tout est conforme au niveau sanitaire, ce qui est rassurant pour les familles.»

Une offre complète

Leucan offre ses services à toutes les familles dont un enfant de 0 à 18 ans souffre d’un cancer pédiatrique. «Dès le diagnostic notre équipe entre en fonction. On rencontre la famille rapidement pour lui offrir le soutien psychologique. On les accompagne tout au long de la maladie, de l’aide financière est offerte, on a une éducatrice en salle de jeux lorsque les enfants sont hospitalisés, des activités sociorécréatives sont organisées. Nous offrons également un service de massothérapie, que ce soit à l’hôpital ou au retour à la maison. On a aussi malheureusement un service de deuil lorsqu’un enfant décède, mais la bonne nouvelle c’est que grâce aux recherches cliniques dont Leucan est le principal bailleur de fonds, le taux de survie est passé de 15 à plus de 82%.»

Yan est le papa de François, actuellement en rémission après deux ans et demi de traitements. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

Les parents rencontrés lors de l’activité ne tarissent pas d’éloges envers l’organisme. «Leucan nous apporté beaucoup lorsque notre fils François a été diagnostiqué alors qu’il était en maternelle. Ils ont un intervenant qui se déplace à l’école pour expliquer aux autres enfants pourquoi il n’a pas de cheveux et leur faire comprendre que ce n’est pas une maladie qui s’attrape comme un rhume. L’aide financière est aussi grandement appréciée parce que quand on a un enfant malade, forcément l’un des parents doit mettre son travail de côté pendant les traitements. Ça nous permet aussi de sortir de l’isolement. On crée des liens avec d’autres parents qui vivent la même chose que nous. Et comme on est obligé d’éviter les rassemblements pour protéger notre enfant dont le système immunitaire est fragile, ça nous permet en même temps de socialiser. Notre fils a été en traitement pendant deux ans et demi. Actuellement, il est en rémission, donc comme on ne va plus à l’hôpital, aujourd’hui ça nous permet de revoir des gens que l’on a connus par l’entremise de Leucan», raconte Yan, qui saura l’été prochain si son garçon est tiré d’affaire définitivement.

Pour faire un don à Leucan: www.leucan.qc.ca

Le plaisir était au rendez-vous. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

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