La maison ancestrale de la Côte des érables dérange toujours
DÉMOLITION. Des résidents ont à nouveau fait part de leur mécontentement dans le dossier de démolition de la maison ancestrale située au 9045, rue de Grandmaison, dans l’arrondissement Neufchâtel.
Par Geoffré Samson
(Photo TC Media – Geoffré Samson)
En juin, le comité exécutif de la Ville de Québec a approuvé la demande de permis pour la démolition du 9045, de Grandmaison. La résidence située à l’entrée du secteur patrimonial de la Côte des Érables se trouve dans un état de délabrement important, un critère qui a pesé dans la recommandation faite par le comité local du patrimoine.
(Photo TC Media – Geoffré Samson)
Or, les citoyens ont l’impression que rien n’avance depuis. « J’ai l’impression que la maison va s’effondrer bientôt. L’état lamentable est visible à l’œil nu », dit André Beaumont, qui est le voisin immédiat. Il ajoute que le responsable serait venu tondre le terrain, et aurait jeté l’herbe fraîchement coupée à l’intérieur de la maison.
Depuis son abandon, une entreprise en gestion immobilière a pris la responsabilité de la propriété. Lors du conseil d’arrondissement Les Rivières, un citoyen a mentionné qu’il avait appelé anonymement M. Lavoie afin d’avoir des détails concernant la vente. On lui aurait répondu « que la maison sera en vente pour seulement 3 mois, afin de tester le marché ». Le conseiller d’arrondissement, Jonatan Julien, était étonné par ces propos et a ajouté qu’il devra avant tout faire quelques vérifications.
André Beaumont, qui a un terrain adjacent à la propriété désaffectée, se dit sceptique à la volonté du gestionnaire, ce que ne partage pas son voisin. « Je ne savais pas qu’il y avait un conseil d’administration qui gérait cette propriété, je croyais que c’était un propriétaire unique », explique M. Pedley qui est positif suite à ces nouveaux renseignements.
«Offres sérieuses»
Rejoint au téléphone, Marc-Antoine Lavoie, qui représente l’entreprise gestionnaire, mentionne que le groupe aurait deux offres sérieuses « sur la table », mais il n’y a encore rien de signé. Il mentionne qu’il a une conscience morale et qu’il n’aurait aucun souci à débourser le 10 000 $ que coûtera le démantèlement.
Marc-Antoine Lavoie a assuré que le dossier sera réglé d’ici 2 semaines, soit la vente ou la décision de démolir les restes de la maison ancestrale.