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Cure de jeunesse au Centre d’amitié autochtone

RÉNOVATION. Le gouvernement du Canada a octroyé une subvention de près de 60 000$ pour aider à l’entretien intérieur et extérieur de ce centre communautaire.

La directrice du Centre d’amitié autochtone, Jocelyne Gros-Louis, la ministre Bardish Chagger et le vice-chef de la nation huronne-wendat, Jean Vincent.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

Ouvert depuis 1979, le Centre d’amitié autochtone de Québec avait besoin d’un bon coup de rafraîchissement. «La bâtisse a 30 ans, alors elle a besoin d’un rajeunissement, comme une maison qu’on doit entretenir, explique la directrice de l’organisme, Jocelyne Gros-Louis. On a toujours fait des travaux d’entretien, mais là, c’est majeur.»

Le Centre s’est tourné vers le Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC150) pour les aider à réaliser les travaux nécessaires. «C’est un programme qu’on a commencé, parce qu’on sait qu’il y a des bâtiments qui ont besoin de financement pour procéder à des rénovations, explique la leader du gouvernement à la Chambre des communes et ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, Bardish Chagger. On a décidé de se concentrer sur les bâtiments de nature culturelle et récréative où les gens viennent ensemble. C’est très important pour faire avancer la communauté.»

L’organisme veut notamment changer complètement sa fenestration, pour un total de 29 fenêtres. Le lambris de bois de la bâtisse doit aussi être retiré pour poser un nouveau revêtement extérieur. L’aménagement extérieur et le stationnement seront aussi revus lors des rénovations. «On veut offrir des locaux sécuritaires et appropriés à ceux et celles qui nous visitent», a laissé savoir Mme Gros-Louis.Le coût de ces travaux seront d’environ 120 000$, dont 59 104$ proviendront du gouvernement fédéral. La balance sera assumée par le Centre.

Le Centre d’amitié autochtone s’apprête à entamer plusieurs travaux de rénovation.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

Un centre pour tous

L’organisme, créé par un groupe de femmes de Wendake, se veut comme un lieu de rencontres pour les autochtones de toutes les nations. «Québec est une plaque tournante, si on peut dire, surtout pour les personnes de langue francophone. Plusieurs viennent dans la région de Québec, soit pour étudier, soit pour trouver du travail, pour trouver du logement, etc. C’est très varié.» C’est aussi un organisme où les allochtones peuvent en apprendre davantage sur les Premières nations.

Pour l’avenir, Jocelyne Gros-Louis souhaite trouver les subventions nécessaires pour la réouverture de son centre d’hébergement. «On cherche du financement pour le rénover, pour offrir des services aux femmes en difficulté avec leurs enfants.»

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