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Programme PAIRS : Parler du décrochage, même en été

RENTRÉE. Une dizaine de jeunes de la Maison des jeunes Les Saules et Lebourgneuf s’apprêtent à retourner sur les bancs d’école mieux outillés contre le décrochage. Tout l’été, ils ont pris part au programme PAIRS, le programme d’activités et d’intégration pour la réussite scolaire.

Au menu : activités sportives, visites d’écoles et bénévolat. Le but : présenter une panoplie d’options aux jeunes et créer un sentiment d’appartenance qu’ils auront envie de retrouver à l’école.

«Que ce soit dans les groupes de sport, de musique, d’arts, de théâtre ; souvent quand on a un groupe d’appartenance, ça aide [à contrer le décrochage]. En ayant des activités comme ça, ça nous a permis de créer ces liens-là», fait valoir l’animatrice et intervenante Marie-Pier Caouette Lampron.

Sensibilisation

Le programme s’adresse à des jeunes de 11 à 14 ans, un âge où ils s’apprêtent – ou viennent tout juste – de passer du primaire au secondaire.

C’est le cas d’Arianne : «Il y a quelques amis que je ne verrai plus», se désole-t-elle. Exceller dans les nouvelles matières l’insécurise un peu, aussi. En revanche, elle intégrera un programme d’Arts et technologies : deux de ses forces.

Pour Maélie, qui quitte elle aussi le primaire, son été à la Maison des jeunes aura renforcé sa détermination à persévérer. Son rêve pour plus tard, c’est de devenir criminologue.

«Si tu ne veux pas décrocher et que tu veux avoir un bon travail, il faut que tu persévères», résume Camille. «Il faut que tu mettes plus d’efforts dans ce que tu as de la misère».

Programme

Tout l’été, Annabelle et Marie-Pier ont fait parler les jeunes sur les thèmes de la persévérance et de la confiance, entre autres. La Maison des jeunes Les Saules et Lebourgneuf explique avoir troqué son ancien programme estival de prévention de la délinquance pour se pencher sur le décrochage scolaire.

La problématique touchait encore plus d’un jeune sur six au Québec en 2013, selon Statistiques Canada.

Pour l’an prochain, les deux jeunes intervenantes croient qu’il serait intéressant de recruter les jeunes plus tôt dans l’année, ce qui permettrait de travailler de concert avec le personnel enseignant pour identifier les jeunes les plus à risque, conclut Annabelle.

 

Québec Hebdo

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