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La Coopérative d’habitation Neufchâtel se renouvelle dans l’autonomie et l’entraide

LOGEMENT. Organisme autonome parmi les mieux gérés au Québec, la Coopérative d’habitation Neufchâtel a tenu une petite fête communautaire pour souligner la fin de ses importantes rénovations réalisées au coût de 2M$. La célébration était à l’image de l’esprit d’entraide qui anime ce milieu de vie.

Érigé en 1968 sur la rue de Martigny, au nord de l’arrondissement Les Rivières, le complexe comptant 102 maisons en rangée avait besoin d’une bonne remise à niveau. Le financement et les travaux ont été orchestrés par le comité d’entretien de la coop, appuyé du conseil d’administration qui voit à la bonne gestion des affaires courantes de ce microvillage bâti sur des valeurs de coopération et d’entraide.

Parmi les travaux donnés à forfait, on retrouve la réfection des toitures, des revêtements extérieurs et des stationnements, ainsi que des infrastructures d’aqueduc et égouts, de même que de l’éclairage des allées. Le tout a été supervisé par le comité d’entretien de la coop, composé de sages expérimentés ou retraités de la construction. L’aventure a été autogérée, de la planification jusqu’à la finition, en passant par le financement.

«Pour l’emprunt de quelque 2M$, nous avons mis en concurrence six institutions financières afin d’obtenir le meilleur taux d’intérêt possible. Ensuite, nous avons demandé des soumissions et engagé nos entrepreneurs spécialisés. Ce travail d’équipe a permis de suivre le projet de près, en plus de sauver environ 250 000$ en frais professionnels», souligne le président de la Coopérative d’habitation Neufchâtel, Sylvain Allaire.

Suivi méthodique

L’équipe de retraités qui a piloté le dossier sur plusieurs mois n’est pas peu fière du résultat. Les propriétés en rangée ont presque toutes été rafraîchies à tour de rôle. Il en restait quelques-unes dont le parement extérieur restait à remplacer lors de la visite de L’Actuel. Après ces rénovations majeures, la routine va reprendre en douceur.

«Régulièrement, nous faisons des interventions préventives. Que ce soit un accessoire défectueux ou un équipement périmé, on ne laisse rien au hasard. On répare et remplace avant que les problèmes surviennent. On suit nos dossiers dans un répertoire informatique contenant une fiche détaillée sur l’état de chaque logement», explique Michel Paquet, un sympathique octogénaire que l’action semble maintenir dans la soixantaine.

Santé financière

Pour le président de la coop, Sylvain Allaire, il n’y a pas de mystère. «Si l’atmosphère est si bonne et que les finances vont si bien, c’est grâce à l’engagement des résidents et, surtout, de nos anges gardiens retraités. En connaissez-vous beaucoup des logements 5 pièces, incluant cour arrière, déneigement et gazon, pour aussi peu que 475$ par mois? Nous y arrivons parce que nous gérons efficacement nos 102 unités et nos espaces communs. Tout ça, sans aucune subvention.»

Rien d’étonnant que l’endroit soit toujours occupé à pleine capacité. Il y a même des parents qui ont quitté et ce sont leurs enfants qui sont locataires maintenant. Le roulement est faible et, aussitôt qu’une place se libère, il y a une liste d’attente pour la combler.

Critères du comité de sélection :

-Avoir un emploi permanent

-Avoir des enfants

-Avoir à cœur les valeurs de coopération

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