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Sébastien Sasseville de retour à la maison

DIABÈTE. Sébastien Sasseville a vécu toute une aventure. Il a traversé le Canada à la course pendant près de dix mois. Son objectif: sensibiliser les personnes atteintes du diabète aux possibilités d’avoir une vie saine et active lorsque la maladie est contrôlée. Lui-même diabétique de type 1, il a parlé de sa cause à des milliers de personnes rencontrées sur sa route.

Questionné à savoir si son objectif lui semble atteint, il répond sans hésiter. «Oui, ça été agréable de voir le projet faire boule de neige et de voir qu’il y avait un engouement, raconte Sébastien Sasseville. Il y a eu tellement de belles rencontres. Vaincre le diabète a touché des millions de personnes.»

Son arrivée

Le résident de l’arrondissement des Rivières a terminé sa course le 14 novembre dernier. Cette date coïncide avec la Journée mondiale du diabète. Il s’est mouillé les orteils dans l’océan Pacifique au Second Beach du parc Stanley à Vancouver où de nombreuses personnes l’attendaient. «Ça été émotif. C’était le point culminant de tous ces efforts. Il y avait plusieurs centaines de personnes et des membres de ma famille sur place. J’ai eu de la difficulté à retenir mes larmes. Ça vient montrer que mon projet a touché les gens», a-t-il confié à L’Actuel.

Sa rencontre avec Jack Poisson

En Ontario, le coureur a fait la connaissance d’un garçon attachant. Jack Poisson constitue une rencontre coup de cœur lors de sa traversée. L’enfant vit avec le diabète de type 1. «Il représente ces jeunes-là ayant des craintes [au sujet de leur maladie]», mentionne celui qui a quitté Terre-Neuve en février dernier. À l’arrivée du Québécois au parc Stanley à Vancouver, une belle surprise l’attendait. Le garçon s’était déplacé avec sa famille afin de le revoir.

Les prochains mois

Après avoir exigé beaucoup de son corps, il n’est pas surprenant d’apprendre que Sébastien Sasseville souhaite se reposer au cours des prochains mois. «Ironiquement, les derniers mois n’étaient pas très «santé»», fait-il valoir. Quant au futur, il souhaite se donner du temps. «Tranquilement, je vais réfléchir à la suite. Le projet est devenu intéressant parce que le cœur du projet n’était pas quelqu’un qui court, mais le diabète et les valeurs qui l’entoure. J’aimerais continuer à travailler dans ce sens. Je ne vais pas courir tous les ans», promet-il. L’homme de Lebourgneuf souhaiterait bien créer une organisation permanente pour diffuser son message à travers des conférences et des cours.

La douleur

Une expédition aussi longue est loin d’être reposante. Même s’il a gravi l’Everest, complété des courses d’Ironman et participé à un ultramarathon dans le désert du Sahara, la douleur a été présente une bonne partie de la longue route. Ses jambes l’ont fait souffrir le plus. «Tout fait mal, raconte-t-il. Il n’y a pas une partie qui ne fait pas mal. Des fois, c’était difficile de dormir, j’avais des raideurs.»

Questions en rafale

Quel a été le moment fort? «Les rencontres en général. De voir la générosité des gens et d’entendre les commentaires positifs, ça nous a donné beaucoup d’énergie.»

Quel a été le moment le plus difficile? «La moitié du parcours. Après quatre ou cinq mois de course, j’avais beaucoup de douleurs. Le fil d’arrivée semble tellement loin et il faut continuer.»

 

 

La traversée en chiffres

7200 kilomètres courus

9 mois

170 marathon équivalents

 

Pour en savoir plus: http://www.vaincrelediabete.ca/

Vous pouvez lire aussi les deux articles écrits au sujet de la traversée de Sébastien Sasseville :

Près de 200 personnes courent avec Sébastien Sasseville

et 180 marathons en neuf mois pour Sébastien Sasseville 

 

 

L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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