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20 ans dans les pommes et les patates

ANNIVERSAIRE. En 1997, Michel Tardif s’installe avec une table de 8 pieds au coin de la rue Jacques-Bédard et du chemin de la Grande Ligne, son but, vendre des fruits et légumes. Son Kiosque du Village célèbre aujourd’hui vingt ans de passion maraîchère, aux quatre coins de Québec.

Par Geoffré Samson

À 67 ans, l’entrepreneur est bien occupé lors de la saison estivale.

(Photo TC Media – Geoffré Samson)

Les débuts de l’entrepreneur n’étaient pas prometteurs. Lorsqu’il a acheté 300$ de produits de ferme d’un grossiste, afin de démarrer sa petite entreprise. Après 4 jours, plus de la moitié de ses économies étaient toujours sur la table. Il les distribua alors auprès de sa famille, afin de ne rien perdre. Il lui manquait une étape pour réussir: un plan d’affaires.

« J’ai commencé en plein mois d’avril, ce n’était même pas le bon temps de l’année pour vendre des légumes, et la clientèle ne venait pas. Je ne connaissais pas ce marché, mais j’ai voulu apprendre », raconte M. Tardif

Avant de vendre des produits de la ferme, l’homme d’affaires avait une tabagie dans les années 60. Puis, il a travaillé en publicité et en distribution pendant une vingtaine d’années. Il a réuni les atouts acquis de ses expériences afin de les appliquer à son projet.

La réussite de sa croissance d’entreprise lui a permis l’ouverture de dix commerces dans la région de Québec, ce qui a été une gestion plus difficile. De ce nombre, le Kiosque du Village a maintenant 5 comptoirs situés à Saint-Émile, Wendake, Lac-Saint-Charles, et même à Beauport. L’entreprise de Lac-Saint-Charles emploie une dizaine de personnes.

Produits locaux

Aujourd’hui associé à des producteurs locaux, M. Tardif s’assure d’obtenir ses produits du terroir québécois, comme ses fraises de l’île d’Orléans ou des légumes cultivés aux Jardins du Petit-Pré de Château-Richer. Les produits proviennent autrement de partout dans la province.

Michel Tardif s’est adapté au marché depuis les dernières décennies et il entend continuer de le faire. « J’en ai encore pour 20 ans, car mon plaisir est de rendre service et d’avoir le sentiment de réaliser quelque chose », conclut Michel Tardif.

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