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Eau potable: du pain sur la planche pour la région

ENVIRONNEMENT. L’année 2015 sera marquée par l’annonce d’actions de la Ville de Québec afin de préserver les sources d’eau potable. Attendu depuis l’automne dernier, le plan pour le lac Saint-Charles de l’administration municipale devrait être présenté au courant de cette année.

Une somme de 900 000$ sur trois ans a été inscrite au Programme triennal d’immobilisations. Cette démarche fait suite à la diagnose du lac Saint-Charles complétée par l’Association Association pour la protection de l’environnement du lac St-Charles et des Marais du Nord (APEL) et remise à la Ville qui n’a toujours pas rendu les données publiques.

Le suivi annuel du lac Saint-Charles et des cyanobactéries est toujours au programme tout comme les rivières du bassin versant de la rivière Saint-Charles. Le lac Clément figure également à la liste des suivis. La diagnose de 2012 révèle que la salinisation du lac se poursuit en raison de problème de contamination par les sels de voiries.

Par ailleurs, l’APEL a plusieurs projets en développement pour les 12 prochains mois. «On est en train de voir avec la Ville et l’Université Laval les possibilités de réaliser un projet sur les sédiments», précise la directrice générale, Mélanie Deslongchamps. L’organisation souhaite mener une étude de sédiments du lac Saint-Charles afin de documenter son évolution et savoir si le réservoir perd du volume. Les herbiers aquatiques seront à leur tour dans la loupe des chercheurs de l’APEL. Leur importance pourrait être démystifiée.

Usine de traitement des eaux usées de Lac-Delage

Un projet visant une diminution des rejets d’azote est mis de l’avant à la station d’épuration des eaux usées de Lac-Delage. L’étudiante au doctorat à l’Institut national de la recherche scientifique, centre Eau-Terre-environnement (INRS-ETE), Kulchaya Tanong, tentera une fois son étude réalisée de proposer de nouvelles façons de traiter l’azote. Cette dernière peut créer de l’eutrophisation des cours d’eau si en trop grande quantité, c’est-à-dire polluer les eaux par désoxygénation. Le projet devrait prendre fin en 2015. L’objectif est de privilégier une méthode minimisant les modifications du système en place. «Ça aurait un impact direct sur la quantité d’azote arrivant dans le lac», soutient Mélanie Deslongchamps.

Pour plus d’infos sur l’APEL: www.apel-maraisdunord.org

 

 

L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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