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De belles généreuses qui font du bien

CRÉATIONS ENTREPRENEURIALES – La carrière d’Isabelle Desrochers est bien lancée. Elle s’est entourée de plusieurs précieux collaborateurs.

Depuis les années 2000, elle se spécialise dans les arts décoratifs. Elle crée des patrons avec les Éditions CDP et a conçu un livre aux éditions Instart. Avec Natacha Watier, elle collabore à plusieurs parutions dans le magazine Coup de pinceau. En plus de donner des cours, l’artiste réalise des tableaux uniques destinés à la vente notamment des portraits de personnages féminins tout en rondeur. Elle illustre également des publications aux Éditions Instart ainsi que pour une boutique de vêtements taille plus.

Comment votre aventure entrepreneuriale a-t-elle débuté?

«J’ai toujours aimé dessiner. Non admise en arts plastiques à la sortie de son secondaire, J’ai travaillé dans d’autres domaines. J’ai suivi un cours de peintures décoratives et je me suis mise à donner des cours à mon tour. Ça s’est fait graduellement.»

Parlez-nous d’un moment marquant de votre parcours?

«La plupart des femmes qui font de la peinture aiment rencontrer les artistes. Dans les salons d’arts et loisirs créatifs, j’ai fait beaucoup de belles rencontres. Sur un forum, j’ai fait la connaissance de Peggy Petit, une artiste française. Ça m’a permis d’aller donner des ateliers là-bas et vice et versa. Natacha Watier a aussi été quelqu’un de très signifiant pour moi. Elle a cru en moi dès le départ.»

Quelles sont vos sources d’inspiration dans le milieu?

«Vers 2003-2004, j’ai peint un bac à vêtements style Laura Cadieux. À partir de là, les gens m’ont demandé de peindre des femmes rondes que je surnomme mes Généreuses. Maintenant, je ne fais que ça à moins d’avoir des demandes spéciales. Les femmes me disent qu’elles se trouvent belles. Je donne un côté « sexy » aux personnages. Il y a beaucoup de femmes qui se reconnaissent. Il y a un côté qui fait du bien. J’essaie d’apporter le sourire et le bien-être malgré leurs formes et leurs différences. De nos jours, je m’inspire des femmes en général. Je prends beaucoup de photos dans des lieux publics même que j’utilise mes enfants pour ensuite les transformer en mes personnages.»

Est-ce que c’est difficile de se partir en affaires dans le domaine de la création?

«Tout est allé de soi. Ce sont les gens qui m’ont approché. Les gens ont aimé ce que je fais dans mon cas.»

Est-ce que c’est difficile de concilier le côté entrepreneur et le côté artiste/création, qui ne font pas appel aux mêmes qualités?

«Je me suis entourée. Mon éditeur chez CDP, Estelle Marcotte, gère tout le côté financier. J’ai aussi un comptable. Le côté des affaires, je ne l’ai pas du tout. Mon conjoint prend beaucoup de place. C’est lui qui va me pousser à développer ce côté.»

Qu’avez-vous appris sur vous en devenant entrepreneure/créatrice?

«Au fil des années, j’ai appris à être organisée. Je me suis mise à construire un horaire fixe des moments de création. C’est ma plus grande leçon.»

Quel est l’un de vos rêves les plus fous?

«J’aimerais beaucoup entrer en galerie. Je vends des tableaux concrètement depuis deux ans. Mes enfants sont encore beaucoup présents à la maison. Quand ils vont grandir, je veux aller dans des symposiums.»

Pour accéder à la page: http://www.isabelledesrochers.com/

Elle sera également au symposium Plaines couleurs les 22-23-24 août et le restaurant le Maizerets présente une exposition permanente de l’artiste.

L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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