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Prête-noms à Équipe Labeaume: Bussières réagit

En réaction à la révélation du Directeur général des élections (DGE) de prête-noms au sein de la firme IBI-DAA en soutien à Équipe Labeaume, le conseiller de Démocratie Québec, Yvon Bussières, demande au vérificateur général de la Ville de Québec de poursuivre son enquête pour mettre la lumière sur ce phénomène.

«Je demande au maire Labeaume de retourner les 3000 $ qu’il a touchés de la firme IBI-DAA. Ce n’est peut-être que la pointe de l’iceberg. Il y a peut-être d’autres firmes dans la même situation. Le vérificateur doit poursuivre son enquête sur les firmes qui ont contribué et qui ont remboursé ensuite leurs employés, ce qui est illégal. Il faut que le code d’éthique soit respecté», insiste M. Bussières.

Quant à Équipe Labeaume, le directeur général du parti, Ronald Gagnon, a affirmé qu’il s’engage à rembourser les sommes mentionnées au cours des 30 prochains jours.

Embauche questionnée

Outre le phénomène des prête-noms, M. Bussières a soulevé aussi les liens potentiels entre les appuis financiers à Équipe Labeaume et l’embauche de personnel à la Ville de Québec ayant donné auparavant son soutien à la formation politique. Il est ici question de l’ingénieur François Légaré, embauché par la Ville de Québec en 2011.

«Je demande au vérificateur général d’analyser si l’un des contributeurs d’Équipe Labeaume, travaillant maintenant à la Ville de Québec, a été embauché selon les règles de l’art», a mentionné l’élu de Démocratie Québec.

Citoyens contre firmes

Le conseiller Bussières a rappelé que le maire de Québec a questionné, pendant la campagne électorale municipale, le mode de financement de Démocratie Québec. Questionné sur le soutien financier de firmes d’ingénierie, l’élu de Montcalm – Saint-Sacrement a indiqué que des architectes et ingénieurs ont contribué à sa formation politique à titre personnel, «mais pas des firmes au complet», s’est-il défendu.

«Quand il y a une brochette d’ingénieurs dans un cocktail de financement, sont-ils là à titre de citoyens ou représentent-ils leur firme? Ce qui est illégal, c’est qu’ils se fassent rembourser leur contribution. Il y a des entreprises qui se donnent des règles pour ne pas être en conflit d’intérêt», a ajouté le conseiller municipal.

Groupe Québec Hebdo.

Yvon Bussières, conseiller membre de Démocratie Québec. (Photo Véronique Demers)

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