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Le regroupement des paroisses entamé dans la Haute-Saint-Charles

RELIGION – Le regroupement des paroisses, aussi appelé la communion de communauté, est lancé dans la Haute-Saint-Charles. Le 23 août à 16h, l’installation officielle du prêtre curé, Laurent Audet, sera soulignée à l’église Saint-André-de-Neufchâtel. Il a été nommé comme responsable des paroisses de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, Saint-Gabriel-de-Valcartier, Saint-Émile, Saint-André-de-Neufchâtel, Saint-Martin- de- Val-Bélair ainsi que de la mission à Wendake.

En raison de ce changement, le curé à Val-Bélair, Patrice Vallée, en place depuis cinq ans, a été appelé à servir la paroisse Sainte-Marie-de-Beauce. «L’évêque du diocèse répartit les ressources selon les besoins. Il y a de moins en moins de prêtres capables d’être en charge de regroupement de paroisses», explique ce dernier ayant déménagé à la fin du mois de juin.

Quant aux autres hommes de foi en poste jusqu’au regroupement, plusieurs ont été nommés vicaires et d’autres nominations suivront. «Il y aura dans chacun des milieux, des visages connus qui vont demeurer», mentionne Laurent Audet. À sa demande, l’abbé René St-Amand, autrefois responsable de Saint-Émile/Neufchâtel, oeuvrera comme vicaire à Saint-Charles-Borromée.

«Le manque de curé a précipité les choses ici. On s’en allait vers ce type de changements. En 2020, les prévisions sont de 28 prêtres de moins de 65 ans à l’échelle du Diocèse de Québec», raconte le responsable de la nouvelle communion des communautés.

Les étapes à venir

«La question du maintien des églises et des bureaux ouverts ça sera beaucoup en fonction des capacités monétaires. Pour l’instant, il n’y a pas de mise en commun des ressources administratives. C’est seulement les ressources pastorales. On travaille fort là-dessus», fait valoir Laurent Audet. Pour l’instant, aucun presbytère ne ferme. Les célébrations seront assurées dans chacune des églises. «Ça ne veut pas dire que le nombre ne sera pas diminué», avertit cependant M. Audet.

Une démarche sera entreprise à moyen et long terme afin de diminuer le nombre de conseils de fabrique. «Pas avant janvier 2016, promet-il. On ne précipitera pas les choses.» D’ailleurs, un comité de transition est en train d’être formé et il sera chargé de cette tâche.

Pourquoi une communion des communautés?

«Les regroupements de paroisses, ça ne date pas d’hier. Mettre des paroisses sous la supervision d’un curé, ça date des années 1980. C’est plus fréquent à l’extérieur de Québec», explique la directrice du Service de la pastorale au Diocèse de Québec, Marie Chrétien. Au cours de 2003-2004, un congrès sur l’avenir des paroisses a rassemblé près de 1200 personnes, soit des bénévoles des milieux pastoraux et des marguilliers. Ils ont planifié la réorganisation.

De 2003 à 2011, des changements ont été mis en place progressivement. À son arrivée, Monseigneur Gérald Cyprien Lacroix a reconduit les réaménagements pastoraux en ajoutant la communion de communauté. En 2011, 110 rencontres de travail ont été organisées. Les regroupements sont faits selon les alliances naturelles. «Les gens se sont choisis. Monseigneur Lacroix veut diminuer le nombre de structures», raconte Mme Chrétien, précisant qu’aucune communauté ne sera fermée.

Les paroisses regroupées Sainte-Marie-des-Lacs et Bienheureux-Jean-XXIII sont un bon exemple. Depuis le 1er janvier dernier, la fusion rassemble six communautés chrétiennes, Bienheureux-Jean-XXIII, Lac-Beauport, Lac-Saint-Charles, Notre-Dame-des-Laurentides, Stoneham et Tewkesbury.

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