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Incendie dans Limoilou : les familles sinistrées dans leur appartement

Les citoyens de Québec et de sa région ont répondu en grand nombre à l’appel aux dons pour la soixantaine d’immigrants qui ont tout perdu, le 20 mars dernier dans l’incendie de leur immeuble à logements de la rue Bouchette à Limoilou. Les dons, que ce soit des vêtements, des chaussures, de la nourriture, des jouets ou encore des meubles ont afflué dans les différents points de collecte. Tandis que des bénévoles de l’Armée du Salut et de la Maison Agapè trient les dons, les familles s’installent progressivement dans leur nouveau logement.

L’espoir peut à nouveau se lire dans les yeux des cinq membres de la famille Mongar. Réfugiée politique du Bhoutan, cette famille a tout perdu dans l’incendie de leur appartement. Elle vient de prendre possession de son nouveau logement, situé à Vanier. Deux familles sont logées dans ce même bloc appartements, deux autres sont à Sainte-Foy et une famille est logée dans Limoilou.

Pour la famille Mongar, c’est un nouveau départ. «Nous sommes très heureux parce qu’ils sont dans leur appartement, confie Tulshi Rasaily, un ami de la famille. Après l’incendie, ils étaient très inquiets. Mais maintenant, ils sont beaucoup moins stressés.»

La famille Mongar a signé un bail d’un an pour cet appartement, qui a été trouvé par le Centre multiethnique de Québec.

Touchés par la générosité

En plus des dons en vêtements, la soixantaine d’immigrants sinistrés a également reçu des meubles, une télévision, une table, des chaises, de la literie, des jouets, de la vaisselle ou encore de l’électroménager pour aménager leur logement. «La famille Mongar est très touchée par la générosité des Québécois. Tous ces dons, ce sont comme des surprises parce qu’ils sont arrivés il y a seulement trois mois. Ils ne connaissent personne», poursuit Tulshi Rasaily.

Les cinq familles ont pu être relogées grâce aux recherches du Centre multiethnique. «C’est compliqué de trouver des appartements, car il y a des propriétaires qui n’aiment pas avoir des familles nombreuses, qui n’aiment pas beaucoup les enfants. Nous ferons un suivi à domicile pour chaque famille. Nous avons le mandat de rester en contact avec les réfugiés politiques pendant cinq ans», confie Serif Pervanic, intervenant à l’accueil des réfugiés.

besoin de bénévoles

Depuis ce drame, de nombreux bénévoles ont déjà participé au tri des dons amassés. «Nous avons reçu dix camions remplis de dons. Il y a tout ce dont une famille a besoin pour repartir de zéro. C’est la première fois que je vois autant de générosité», confie Chantal marcotte, coordonnatrice administrative à l’Armée du Salut.

Plus d’une dizaine de personnes étaient présentes, ce matin, en tant que bénévole pour aider. «C’est une cause qui me tient à cœur. Je suis déjà venue samedi pour aider et je reviens pour donner un coup de main à ces familles. Je partage avec eux autres ma peine. Les gens ont beaucoup participé, ils ont beaucoup donné», confie Céline.

Trois familles ont déjà reçu un ensemble de dons complet.

L’Armée du Salut lance à nouveau un appel à la population pour poursuivre, jusqu’à jeudi, le tri et l’emballage.

Les personnes intéressées à venir en aide aux sinistrés peuvent contacter Chantal Marcotte, coordonnatrice administrative à l’Armée du Salut au 418 641-0050 poste 228.

Le Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo

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