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Du travail de rue à Loretteville

Les lieux publics de Loretteville seront visités par un travailleur de rue cet été et cet automne. La formule ressemble au projet en cours à Neufchâtel puisqu’une étude de besoins sera produite à la fin des sept mois. L’idée est de prendre le pouls pour éventuellement développer un service adapté aux besoins du quartier et d’effectuer un travail d’accompagnement.

Le travailleur de rue sera présent sur le terrain une dizaine d’heures par semaine. La ressource proviendra de Val-Bélair. La Maison des Jeunes L’Escapade, ayant déjà une équipe de travailleurs de rue dans son quartier depuis 2012, pilote le dossier. «Depuis quelques années, le travail de rue est plus demandées parce que l’on entre en contact avec des jeunes difficiles à rejoindre par les services traditionnels», explique le coordonnateur du milieu de vie L’Escapade, Jean-François Bougie.

L’arrondissement de la Haute-Saint-Charles a octroyé une somme de 7500$ pour la réalisation du projet à Loretteville. Dans le passé, la Ville mandatait un peu partout sur son territoire Vélo-Sécur afin de faire de la prévention. En raison de la fin des activités de l’entreprise, le travail de rue et les intervenants de parc ont pris le relais.

À Lac-Saint-Charles, deux travailleurs de parc, chapeautés par le Regroupement Actions Familles à Lac-Saint-Charles (RAFAL), sont présents depuis 2003 dans le secteur des Eaux-Fraîches. Du côté de la Maison des Jeunes L’Ambassade dans le même district, deux travailleurs de parc sont de retour pour l’été après deux ans d’absence. Ils seront dans les environs du parc Paul-Émile Beaulieu pour combler les heures où il n’y a pas de services jeunesse.

Dans le secteur de Saint-Émile, la Maison des Jeunes (MDJ) était en démarche afin d’avoir un travailleur de rue lorsque la Ville a proposé des fonds pour deux postes de travailleurs de parc. L’offre est donc tombée à point. Selon les données de Recensement de 2006, 13% de la population est âgée de 10 à 17 ans à Saint-Émile. Il s’agit de la plus grande proportion de jeunes dans l’arrondissement. Deux intervenants oeuvreront respectivement une quinzaine d’heures sur le terrain auprès des jeunes, mais également des familles. «Nous trouvons ça important de démystifier la présence de jeunes dans les parcs afin d’éviter que les familles aient des craintes», a expliqué la coordonnatrice à la MDJ Saint-Émile, Léthicia Pilote. L’organisation poursuivra aussi ses efforts afin d’obtenir des fonds pour du travail de rue dans le futur, un service ayant auparavant existé dans le quartier.

Lire aussi: Un travailleur de rue s’installe à Neufchâtel-Est et Des travailleurs de rue à Val-Bélair.

L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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