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Une partie du chemin de la Grande-Ligne devient une écoroute

Michel Beaulieu, préfet de la MRC de la Jacques-Cartier, Sylvain Lévesque, Claude Lebel et Guy Rochette, maire de Lac-Delage. (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

ENVIRONNEMENT. Un projet pilote d’écoroute d’hiver du chemin de la Grande-Ligne, d’une longueur de 3,8 km, est annoncé de la rue Jacques-Bédard jusqu’à la route de Tewkesbury (route 371), à Stoneham-et-Tewkesbury. L’objectif est d’adapter l’entretien hivernal en privilégiant les interventions de grattage de façon à réduire les impacts de l’utilisation des sels de voirie sur l’écosystème des zones plus vulnérables dont le lac Saint-Charles qui est la prise d’eau de la ville de Québec.

On porte attention au déneigement des routes pour minimiser l’usage de sel et de sable. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

La Municipalité des cantons unis de Stoneham-et-Tewkesbury et la Ville de Lac-Delage annoncent leur partenariat puisqu’une partie de ce secteur fait déjà partie d’un projet pilote initié l’an dernier par la Ville de Québec entre les rues Delage et Aigles Pêcheurs.

«Cela fait quelques années que nous connaissons ce que nous appelons le chemin blanc. Il faut comprendre que la Ville de Stoneham compte 134 km de routes et nous entretenons 93% d’entre elles de cette manière-là», indique Claude Lebel. Il ajoute que les citoyens ont l’habitude de circuler sur ces voies de circulation enneigées et ils ajustent leur conduite.

«L’incidence des accidents a légèrement été réduite. C’est comme s’il y avait, pour les conducteurs, un panneau de signalisation en dessous de leurs roues.»
-Claude Lebel

Le maire de Stoneham-et-Tewkesbury précise que l’épandage d’abrasifs est effectué aux intersections et dans les pentes. «On s’assure de minimiser l’usage du sel qui est réduit de 85%. On l’utilise pour tenir les boîtes de sable en haut du point de congélation. L’épandage de sel brut ne se fait plus depuis quatre ou cinq ans.»

Environnement

Concernant les écoroutes au Québec, le député de Chauveau, Sylvain Lévesque, précise qu’une première a été initiée en 2008 aux abords du Lac-Mégantic. «On a développé ensuite à Memphrémagog puis au Lac Saint-Jean. Aujourd’hui, il y a 14 projets similaires qui regroupent 105 kilomètres. Il ne faut jamais oublier que notre priorité est la sécurité des gens et des automobilistes.»

Claude Lebel ajoute que l’annonce de ce projet pilote démontre que la Ville mise sur la protection de l’environnement par une meilleure utilisation du sable et du sel. «Cela vient confirmer que nos idées ont fait du chemin et que nous avons de bonnes pratiques et que nous sommes encadrés par le ministère des Transports pour les améliorer.»

Le système d’épandage de sable et de sel. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

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