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Exercice polaire pour des militaires de Québec

MILITAIRES. Environ 200 militaires québécois, dont plusieurs de Valcartier, ont testé leurs méthodes et leurs équipements dans le Nord du Québec. Pendant 12 jours, ils ont pris part à un exercice à grand déploiement dans les villages de Puvirnituq, Akulivik et Inukjuak.

Avec la collaboration des communautés locales, les militaires devaient prendre le relais des autorités civiles dans un scénario dans lequel des terroristes environnementaux tentaient de gagner du territoire en faisant fuir les résidents.

«Même si les populations sont isolées et qu’il n’y a pas beaucoup de vie, si quelqu’un voulait réclamer du terrain dans le Nord, il faut savoir comment faire», explique le caporal-chef Alexandre Thibault.

Le froid est l’un des pires ennemis, assure celui qui était en charge des motoneiges pour son peloton. «On a eu des problèmes avec l’essence, beaucoup de bris, les gars ont dû apprendre à se monter des abris de fortune entre les villages. C’est vite passé d’un déplacement tactique à une opération de survie!», résume-t-il, au sujet de l’exercice dans lequel des pelotons de militaires devaient pratiquer une manœuvre de déplacement sur 100 kilomètres en motoneige ou en hélicoptère.

En 14 ans de carrière, le soldat participait à un exercice du genre pour la première fois. Pareil pour son confrère Jean-François Hamel, lui aussi du 2e bataillon de service de Valcartier.

Communautés

En marge de l’arrivée des 14 avions nécessaires pour transporter le matériel, le caporal-chef Hamel a coordonné les achats locaux et la location de bâtiments pour accommoder les militaires pendant l’exercice. Une opération du genre ne peut se faire sans la collaboration des communautés locales et celles de Puvirnituq, Akulivik et Inukjuak ont été très accueillantes et aidantes, rapporte le militaire, qui a accueilli de nombreux enfants curieux de voir débarquer les troupes.

En situation d’éloignement, le défi est d’avoir accès à des ressources dans un court délai «et on voit que c’est ardu», note Jean-François Hamel

«Des fois on pense avoir tout prévu, mais quand on n’a pas eu l’expérience du terrain, on oublie certaines petites affaires», conclut-il.

Outre les militaires des Forces armées canadiennes, des rangers et des réservistes ont également pris part à l’exercice Réaction royale.

Québec Hebdo

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