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Méfaits à Val-Bélair: Pas d’«aggravation» au parc de la Chanterelle grâce à la collaboration du milieu

PROJET. Les méfaits constatés au printemps dans le parc de la Chanterelle de Val-Bélair n’ont pas «pris une ampleur démesurée» grâce à la collaboration des policiers, de la Maison de jeunes de Val-Bélair (MDJ) et de la Ville de Québec, rapporte le porte-parole du Service de police de la Ville de Québec, Pierre Poirier. Tout l’été, un travailleur de milieu a animé les discussions autour d’un feu de camp.

Les intervenants constatent un certain vide de service aux heures où les rassemblements tendent à être organisés. (Photo Deposit)

Le projet-pilote de travailleur de milieu lancé cet été par la Maison de jeunes a permis de rejoindre environ 200 jeunes différents, rapporte le coordonnateur Jean-François Bougie. Plusieurs visages nouveaux et même des parents sont venus échanger autour du feu, se réjouit-il. «Le spot à feu, ça a été super positif, dans le sens où ça réunissait des jeunes qui n’avaient pas de contacts ensemble. Ça facilitait les interactions sociales», souligne-t-il.

C’est autant de jeunes qu’on a aussi pu sensibiliser aux méfaits au parc de la Chanterelle, poursuit M. Bougie, une problématique qui avait réuni d’urgence les policiers de Québec, les responsables de la bibliothèque Félix-Leclerc et la MDJ, entre autres, au printemps. Le Service de police avait alors en main une demi-douzaine de plaintes pour des actes de vandalisme survenus dans le secteur en l’espace de quelques semaines.

En date du 21 septembre, le bilan était tel qu’aucun méfait n’avait été comptabilisé dans les fichiers de la police depuis le 1er mai, rapporte Pierre Poirier, selon qui on ne peut tout de même pas conclure que le bilan est nul. «Si un méfait est commis, mais qu’il n’y a pas de déplacement policier, on ne les comptabilise pas», explique-t-il. Donc aucune trace des méfaits pris en charge par les Travaux publics ou la Division de la culture, du loisir et de la vie communautaire, conclut-il.

Les tournées ponctuelles des policiers ont néanmoins mené à l’émission d’une trentaine de constats sur une douzaine d’interventions. En marge de la sensibilisation, la répression fait partie de l’équation, note le porte-parole.

Travailler ensemble

Pour le futur, le coordonnateur de la Maison de jeunes de Val-Bélair parle d’une «volonté» des différents acteurs du milieu, dont les policiers et le CIUSSS, «de se voir plus souvent». Des projets en ce sens sont dans les cartons, commente Jean-François Bougie. «Les intervenants se rendent compte qu’on tombe dans un peak démographique de 12-24 ans.»

Quant au projet de travailleur de milieu, s’il avait à être reconduit, on voudrait que l’intervenant soit plus mobile, conclut M. Bougie, pour «qu’il puisse se déplacer dans un autre parc, ou par exemple au Tim Horton’s quand c’est plus tranquille à la Chanterelle».

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Québec Hebdo

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