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Campagne de sensibilisation pour enfants dysphasiques

Il y a deux ans environ, l’école privée Oraliste de Québec déposait une demande de permis afin de répondre aux besoins d’enfants en scolarisation vivant avec des troubles de langage. Cette requête n’a pas été appuyée par les neuf commissions scolaires de la région de Québec et les trois autres de la Rive-Sud.

Le centre administratif de la Commission scolaire de la Capitale.

Photo TC Media – Archives

Karine Levesque et Sylvie Normand, chacune mère d’un enfant ayant des problématiques de dysphasie, ont entamé une campagne de sensibilisation auprès des commissaires des neuf commissions scolaires de la région de Québec et de la Rive-Sud.

Lors de la séance publique de la Commission scolaire de la Capitale, le 20 février, Mme Lévesque a expliqué les difficultés de son enfant vivant avec un trouble sévère au niveau de l’expression et un trouble de modéré à sévère au niveau de la compréhension. Sans vouloir aborder plus particulièrement le cas de son fils, elle a précisé que le parent était le mieux placé pour définir les besoins particuliers de son enfant.

Elle a indiqué ne pas avoir le choix d’inscrire son fils dans telle ou telle école. Résidant sur le territoire de la Commission scolaire des Découvreurs, Mme Levesque a déploré le fait qu’il n’y avait pas d’endroit pour ce type d’enfant. Elle a confié que la Commission scolaire de la Capitale disposait de classes de langage, mais qu’il n’y avait pas de place disponible.

Deuxième chance

Loin de baisser les bras, elle affirme que son objectif est de sensibiliser tous les commissaires à l’importance de ne pas les laisser tomber et d’autoriser l’école Oraliste à offrir ses services à des enfants dysphasiques. Andrée Boisclair, fondatrice et directrice générale d’Oraliste, précise que l’établissement pourrait déposer éventuellement une nouvelle demande pour ces élèves avec entente de scolarisation.

Sylvie Normand soutient, quant à elle, que son fils, qui souffre de dyspraxie verbale, a la même intelligence que les autres enfants, qu’il est doué, mais qu’il vit continuellement des échecs. Le principal combat, est de lui offrir une bonne base et lui permettre de développer son estime de soi. Pour appuyer ses propos, elle donne l’exemple d’un enfant sourd, qui a accès à une école spécialisée, et un autre qui n’y a pas droit parce que le code de handicap n’est pas le même.

Karine Levesque et Sylvie Normand espèrent que leurs démarches permettront de sensibiliser suffisamment tous les commissaires des  commissions scolaires afin qu’ils appuient, cette fois, une prochaine demande d’autorisation de l’école Oraliste de Québec.

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