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Prévenir les impacts néfastes d’Internet par le jeu

Des élèves de l’école secondaire de Neufchâtel ont participé à la création du jeu de société interactif Rézo, qui vise à sensibiliser les adolescents à une utilisation saine et sécuritaire des technologies d’information et de communication, notamment des réseaux sociaux et des appareils mobiles.

Un jeu qui rassemble les jeunes!

Photo TC Media – Alain Couillard

Conscients que la cyberdépendance et la cyberintimidation étaient émergentes, divers intervenants de la Table d’actions préventives jeunesse (TAPJ) de la Jacques-Cartier et des environs se sont rencontrés, à l’automne 2013, afin de parler de ces problématiques. «On voulait un outil concret et nous avons eu l’idée d’un jeu», rappelle Maude Béliveau, responsable du projet et organisatrice communautaire au CIUSSS de la Capitale-Nationale.

Rézo force les joueurs à se connaître, à répondre à des questions, mais aussi à relever des défis en ligne avec leurs cellulaires. Ils apprennent, entre autres, à modifier les paramètres de confidentialité de leur compte Facebook et à mieux identifier les aspects légaux. Il est question d’hameçonnage, de harcèlement psychologique, de la vie privée et du droit à l’image.

Dans l’ordre habituel, Monique Drolet, Francis Maltais, Yannick Bureau, Maude Béliveau et Francis Soulard.

Photo TC Media – Alain Couillard

«À quel moment fait-on de la distribution de pornographie juvénile parce que les sextos, c’est beaucoup ça l’enjeu? Les participants doivent définir des stratégies sinon, le dé de la cyberdépendance augmente. Une fois le niveau six atteint, c’est le jeu qui gagne», insiste Mme Béliveau.

Effets bénéfiques

Selon Monique Drolet, directrice de l’école secondaire Neufchâtel, le jeu vient s’ajouter aux conférences que reçoivent les élèves face à la cyberintimidation et à tout ce qui se déroule sur les réseaux sociaux. «On peut jouer autant avec des membres de sa famille qu’avec des personnes que l’on vient de connaître», soutient-elle.

Francis Soulard, concepteur et coordonnateur à la Maison des jeunes de Saint-Émile, témoigne que Rézo vise également à travailler les habiletés sociales. «On est loin de l’individualisme que créent parfois nos appareils électroniques.»

Une centaine d’exemplaires ont été distribués dans la Capitale nationale, principalement dans les écoles, les maisons de jeunes et des organismes communautaires du territoire de Québec, Portneuf, Charlevoix et Chaudière-Appalaches via les neuf Table d’actions préventives jeunesse.

Son éventuelle commercialisation permettrait de le rendre disponible dans d’autres régions du Québec.

Rézo a été créé grâce à la contribution d’une quinzaine d’organismes dont l’École secondaire de Neufchâtel, le CIUSSS de la Capitale-Nationale, le service de police de la Ville de Québec et les maisons des jeunes de St-Émile et de l’Évasion.

Photo gracieuseté

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