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Artisan du verre: une passion contagieuse

Natif de l’Abitibi, Richard Ouellet est installé dans la région de Québec depuis de nombreuses années. Il s’est découvert une passion pour le verre en l’an 2000 au moment où il s’est inscrit à un cours de vitrail pour choisir la fusion du verre un peu plus tard.

Un tableau qui a nécessité l’utilisation de plusieurs couches de verre

Photo Métro Média – Alain Couillard

Il avoue avoir toujours été attiré par la peinture, le dessin, l’acrylique et le cuir. Le cours de vitrail, qu’il a suivi à Sainte-Foy, lui a permis de découvrir divers effets lumineux créés par chacune des pièces qu’il a taillées. «Micheline Vermette, qui m’apprenait le vitrail, m’a parlé un jour d’un artiste de Québec, Roger Fecteau. Il nous a accueillis dans son atelier, en 2004, pour nous enseigner la fusion de verre.»

Cette découverte a radicalement changé sa perception du verre qui s’est transformée en véritable passion. «Au début, ce fut surtout une période d’essais-erreurs, car il y avait beaucoup d’éléments qu’on ne maîtrisait pas. Plus un morceau produit est grand, plus la montée de la température est lente.» Il précise qu’une petite pièce peut prendre jusqu’à trois heures à cuire alors qu’une autre plus grande peut demander de 8 à 10 heures pour éviter des bulles d’air ou des cassures.» Il dispose de son atelier sur la rue des Franciscains à Québec.

Certaines créations demandent une superposition de pièces et nécessitent un temps de cuisson plus long. «Un élément peut être composée de deux ou trois épaisseurs de verre et parfois cela va jusqu’à cinq.» Richard Ouellet précise que la première étape, menant à la création d’une pièce, est similaire à celle du vitrail. «Je viens ensuite les placer ou les superposer dans le four dépendamment de ce que je veux avoir comme effet. À 800 degrés Celsius, la texture du verre est similaire à celle du miel, mais température plus élevée amène le verre à perdre son lustre.»

Question de feeling

Se qualifiant d’artisan du verre, Richard Ouellet, avoue ne pas accepter de commande de clients préférant y aller uniquement avec l’inspiration. Au fil des années, il a exposé ses pièces dans de petites salles avant d’accepter l’invitation de la Maison O’Neill pour tout le mois d’août. Il est également présent, cet été, à la boutique ÖVitro aux Éboulements, dans Charlevoix, en compagnie de Roger Fecteau et Michèle Mainguy expose leurs créations de verre fusion.

À la retraite depuis quatre ans, il avoue consacrer tout son temps à la production de tableaux et de pièces dans des styles qui varient du figuratif à l’abstrait.

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