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Les anciens combattants veulent une réponse

Cela fait maintenant plus de dix ans que le comité pour l’amélioration de la plaque d’immatriculation du Québec des anciens combattants se bat pour avoir le droit d’écrire la mention VÉTÉRAN sur la plaque. Pour Pierre Dugal de Beauport, les choses ont assez duré.   

Seul un coquelicot est présentement offert aux anciens combattants sur la plaque d’immatriculation

Photo Métro Média – Archives

«Nous sommes respectueux de notre classe politique, mais nous ne sommes pas pris au sérieux. On nous a demandé lors d’une réunion du 14 août avec Pascale D’Astous, directeur du cabinet du ministre des Transports, de tout recommencer depuis le début. Le gouvernement a toute notre documentation en main et il est hors de question de tout recommencer», martèle le leader du comité.

La demande des anciens combattants est fort simple alors qu’ils aimeraient avoir l’autorisation d’ajouter la mention VÉTÉRAN à la plaque d’immatriculation en plus d’une amélioration graphique du coquelicot afin de mieux percevoir cette plaque en lien avec le devoir de mémoire.

«Nous sommes les seuls en Amérique du Nord qui n’ont pas encore le droit à cette courtoisie. Partout ailleurs au Canada, ce n’est pas un problème. Tout ce qu’on veut, c’est une réponse définitive, affirmative ou négative, de la part du ministre André Fortin», ajoute M. Dugal en assurant qu’il ressent l’impression que le gouvernement n’a pas la fibre patriotique.     

Divergeance d’opinions

La réponse de l’attachée de presse du ministre des Transports André Fortin, Marie-Pier Richard, indique une ambiance cordiale. «Tel que convenu lors de la rencontre du 14 août, nous allons appuyer leur demande de modification de la plaque selon un modèle qu’ils auront choisi et qui sera approuvé par la légion canadienne. C’est l’entente commune qui a été choisie pour faire avancer le projet de la meilleure façon.»

Après avoir pris connaissance de la réponse du cabinet du ministre, Pierre Dugal réfute absolument cette réponse. «Il n’y a jamais eu d’entente commune ou de consensus. Ils se disent intéressés, mais ils font traîner les choses en longueur. Dans certains états américains, le même problème a pris quelques semaines à être réglé. Au Québec, ça fait plus de 10 ans que ça traîne et rien n’est réglé! Le 23 juillet, ils nous avaient promis une rencontre avec le ministre dans les deux semaines suivantes, nous sommes le 22 août et nous attendons encore!»

Pour le comité, une absence de décision de façon imminente du ministre dans le projet sera considérée comme un refus du gouvernement du Québec d’honorer le devoir de mémoire pour tous les vétérans de la province. 

Il y a au moins 60 000 vétérans au Québec

Photo gracieuseté

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