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Une méthode d’enseignement novatrice

Un projet novateur de fresque chronologique multimédia portant sur l’histoire des civilisations, conçu et réalisé depuis deux ans par des élèves de 1ère et 2e secondaire de l’école secondaire l’Odyssée de Val-Bélair, sera transporté et exposé au Musée de la civilisation du 20 juin au 1er juillet.

Cette classe-musée s’est développée jusqu’à utiliser aujourd’hui la réalité augmentée et la réalité virtuelle 3D.

Photo Métro Média – Alain Couillard

Née d’une idée formulée par l’enseignant Jean-Philippe Payer à l’automne 2016, cette classe-musée s’est développée jusqu’à utiliser aujourd’hui la réalité augmentée et la réalité virtuelle 3D. Grâce à l’usage des technologies de l’information et à la collaboration de la Bibliothèque de Québec, qui a mis à la disposition de l’école le laboratoire MédiaLab de la bibliothèque Félix Leclerc, ce concept numérique permet de produire, expérimenter, concevoir et créer dans un environnement novateur.

L’enseignant soutient que les élèves ont dû étudier les grandes périodes historiques et les événements marquants de différentes époques. Ils ont ensuite sélectionné divers objets, photographies et artéfacts pour les représenter. Cette classe-musée a permis à quelque 160 participants de faire les acquis des programmes d’histoire et de géographie de 1ère secondaire, en plus d’être évalués en français, en anglais et en espagnol.

«Cette année, plusieurs classes provenant de l’école Oasis de Maadi, au Caire en Égypte, se sont jointes à nous pour la réalisation des travaux à distance. Dès septembre, d’autres de la France, des Îles-de-la-Madeleine et des Laurentides s’ajouteront pour participer et compléter la classe-musée», confie Jean-Philippe Payer. Plus de 150 montages d’élèves ont été réalisés depuis deux ans, chacun d’eux demandant entre 6 et 12 heures de travail.

Résutats positifs

Danielle Bélanger, directrice de l’école secondaire l’Odyssée, reconnaît que ce projet multidisciplinaire a eu des effets positifs sur les résultats académiques. «Je suis à regarder les moyennes de notes des groupes avant et après la classe-musée et je constate une augmentation moyenne des notes de 10%, c’est énorme. Les élèves ont aussi travaillé la net-étiquette. Cela n’arrive pas souvent qu’un projet soit si mobilisateur pour que tout le monde ait envie d’y croire et de s’y impliquer.»

La directrice a rappelé que la motivation était une chose, mais rendre des apprentissages concrets, via une nouvelle approche pédagogique telle que la classe-musée, apporte une nouvelle dynamique. Koralie Savard, une élève qui s’implique depuis deux ans, affirme que la classe-musée lui a été salutaire. «C’est un projet extraordinaire. J’étais en situation d’échec avec une moyenne de 45 et, à la fin de l’année, j’avais obtenu un 75. Juste voir le projet positivement et tout ce qu’on a fait pour en arriver au résultat aujourd’hui, aide les élèves qui ont de la difficulté.»

N’eût été l’implication de divers partenaires, qui ont cru à cette idée dès le début, concède Mme Bélanger, l’école l’Odyssée aurait dû investir une facture de 20 000$, mais, au final, elle ne représente que 6000$.

Jean-Pierre Payer et Olivier Hamel décrivant le processus de visualisation avec un téléphone.

Photo Métro Média – Alain Couillard

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