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Découvrir l’immensité de l’espace

ASTRONOMIE. Éclipses solaires ou lunaires sont autant d’événements qui ont retenu l’attention du public ces derniers mois. Le club d’astronomie IO de Val-Bélair, voisin de la Base de plein air la Découverte, propose l’observation des galaxies, d’amas d’étoiles, des nébuleuses et des planètes de notre système solaire.

L’observatoire de Val-Bélair, situé à une altitude de 250 mètres, a été récemment le point de ralliement du public lors des soirées des perséides du 10 et 11 août.

(Photo gracieuseté – Steeve Maltais)

Raymond Falardeau, vice-président et directeur général de l’observatoire, est un véritable passionné du ciel. «L’un de nos mandats est de faire de la vulgarisation auprès du public et des écoles.» S’il est facile de proposer des plages horaires pour des étudiants des cégeps et de l’université, il en va tout autrement pour ceux du primaire et du secondaire. «Il faut tout prévoir et comme nous dépendons de la météo, nous voulons agrandir la salle afin d’accueillir 30 personnes.»

Advenant le cas où des élèves viennent au moment où le ciel est couvert, confie M. Falardeau, il dispose de tout le matériel lui permettant de faire des présentations. Afin de réaliser ce projet, le club compte sur deux activités de financement. L’une concerne un souper-bénéfice, au printemps, et l’autre les nuits des perséides en août. «L’agrandissement coûtera 30 000$ environ.»

Observations

Mars, Jupiter et Saturne pouvaient être vues facilement cet été. Récemment, la planète Mars était située à quelque 58 millions de kilomètres de la terre, sa position la plus rapprochée depuis 13 ans, alors que Jupiter se trouvait à 680 millions de kilomètres et Saturne se localisait à 1,3 milliard de kilomètres.

Raymond Falardeau indique que l’observation en hiver est nettement meilleure qu’en été, quoiqu’un peu plus froide. «En été, l’atmosphère est plus humide, créant une sorte de voile, alors qu’en hiver, la nuit est plus longue et l’humidité moins présente. Le paramètre appelé seeing, mesure la turbulence atmosphérique et la transparence du ciel. Il dépend notamment de la température, de la pression, du vent et de l’humidité.

En se basant sur une carte de pollution lumineuse, le blanc étant la pire des zones, la ville de Québec est classifiée blanche. L’extérieur de la ville passe au rouge (observatoire), et davantage au Nord le classement devient progressivement jaune, vert, bleu, gris et noir (observation maximale).

Découvertes récentes

Parmi les faits marquants, un astronome amateur du Brésil a photographié en 2016 une supernova (explosion d’une étoile). «Il venait de s’acheter un télescope de 14 pouces et c’est en regardant ses photos qu’il l’a découverte. Tous les très gros télescopes (312 à 390 pouces de miroir) de la planète se sont pointés pour la suivre. Le rapport d’étude de ce phénomène a été publié ce printemps. Voir une supernova est extrêmement rare et difficile à détecter.»

En 2010, deux astrophysiciens américains ont tenté d’évaluer la distance la plus probable à laquelle se situerait une exoterre habitable découverte par le télescope Kepler lancée par la Nasa en 2009. Cette jumelle se trouverait probablement à environ treize années-lumière de la Terre. En mars 2018, Kepler avait détecté plus de 2600 planètes.

Toute l’information concernant l’observatoire est disponible à cette adresse : www.facebook.com/clubastronomieio

 

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