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Protection des bassins versants : Onze projets de développement refusés

ENVIRONNEMENT. Des promoteurs qui voulaient développer dans les bassins versants à Charlesbourg et dans la Haute-Saint-Charles devront se rabattre sur d’autres projets. Du moins, pour l’instant.

Construction résidentielle.

(Photo Deposit/CHRISTIAN_DELBERT)

Onze projets de développement, qui nécessitaient la construction d’une nouvelle rue, le prolongement des réseaux d’aqueduc et d’égouts ou la modification du Plan directeur d’aménagement et de développement (PDAD) sont refusés par la ville.

« Les connaissances qu’on a actuellement du terrain ne nous permettent pas de faire ces projets », fait savoir le conseiller municipal de Lac-Saint-Charles–Saint-Émile Steeve Verret. Les terrains sont notamment trop en pente, comme dans le cas des unités qui devaient lever de terre à l’ouest de la rue Léo-T.-Julien à Charlesbourg, précise l’élu responsable des questions l’environnementales pour le comité exécutif de la Ville. D’autres développements sont quant à eux situés trop près de la limite de 500 mètres fixée pour toute nouvelle construction autour du lac Saint-Charles.

Projets

L’établissement de résidences de tourisme sur les terrains du Golf Royal Charbourg fait partie des projets annulés, de même que le développement d’unités à l’ouest de la rue Champéry.

Dans la Haute-Saint-Charles, un développement projeté dans la rue Lac-Fripon à Lac-Saint-Charles ne verra pas le jour. La Ville refuse aussi le bouclage des rues Wilfrid-Auclair et des Moraines, celui des rues des Geais et Jobin, de même que le prolongement de la rue du Monarque.

Aux limites de Loretteville, Québec émet un avis défavorable au développement à l’intersection de la rue Delage et du chemin de la Grande-Ligne et refuse le bouclage des rues des Aronias, des Caryers et des Féviers.

Ouverture

Depuis décembre 2015, aucune autorisation n’a été émise pour des projets de développement immobilier qui sont situés dans les bassins versants des prises d’eau, rappelle la Ville. Trente-cinq projets avaient ainsi été mis sur la glace depuis

Dans son avis défavorable à 11 d’entre eux, la Ville indique s’est basée sur quatre critères : le raccordement aux services d’aqueduc et d’égouts, la possibilité de respecter toutes les dispositions du nouveau règlement de contrôle intérimaire pour limiter les interventions humaines dans les bassins versants (RCI 2016), la conformité du projet au zonage et un impact environnemental limité.

La porte n’est cependant pas définitivement fermée, conclut Steeve Verret. La Ville poursuivra l’acquisition de connaissances relatives à la protection des prises d’eau potable en collaboration avec ses partenaires. Selon l’évolution de ces connaissances, les critères d’analyse pourront être ajustés.

D’ici la fin du mois, de nouveaux changements doivent être apportés au règlement de contrôle intérimaire (RCI) qui vise à limiter les interventions dans le bassin versant, indique par ailleurs M. Verret. Une nouvelle mouture qui devrait permettre de s’assurer que le règlement soit uniforme verra ainsi le jour d’ici la fin du mois.

TC Media 

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