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Portraits de Valcartier : Miracle du haut des airs

PORTUGAL. En 2000, le caporal Martin Tremblay de Stoneham est passé à 4 secondes de la mort. Ça ne lui a pourtant pas coupé les «ailes».

Le bataillon de Martin Tremblay a participé à un «échange d’ailes» dans le cadre de l’exercice Trident Juncture 2015 mené par l’OTAN: un saut où les parachutistes d’autres armées échangent leur équipement. (Photo TC Media – Monica Lalancette)

Cette fois-là, comme à l’habitude, le parachutiste avait compté jusqu’à trois pour anticiper le moment où son parachute s’ouvrirait. Mais à la troisième seconde, il ne s’est pas ouvert.

À la hauteur d’où on l’avait lancé, quand un pépin survient «il te reste 4 secondes à vivre», tranche Martin Tremblay. Il a pu actionner à temps sa «réserve» – son parachute de secours – mais l’impact lui a brisé trois vertèbres.

Miraculeusement, il n’en garde aucune séquelle grave, en revanche, les normes de sécurité de parachutisme militaire ont été modifiées après son accident, témoigne-t-il. La corde fixée à un crochet qui fait s’ouvrir les parachutes militaires est désormais sécurisée par un petit loquet. «Pour qu’il n’y ait plus aucun moyen que ça décroche».

Quatre ans sans sauter

Le caporal du 3e bataillon de Valcartier raconte avoir mis quatre ans avant de sauter à nouveau, mais depuis, il ne quitterait plus ce que les parachutistes comme lui appellent des «ailes».

«J’ai eu quelques accidents, mais je suis encore parachutiste et j’aime ça encore», assure-t-il, en faisant valoir que c’est un métier valorisé et valorisant dans l’armée parce qu’il demande une forme physique et une endurance hors du commun. «Quand on est militaire, on le ressent. Disons qu’un groupe de 300 personnes arrive, s’il y a des parachutistes dans la gang, ils vont sortir du lot un peu. Ça se voit et ça se ressent et c’est ce qui fait notre fierté», conclut-il.

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TC Media

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