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Madame Chose: beau décor, plats originaux et succès mitigé

Le crumble chèvre et tomates. Photo: Photo Métro Média Perrine Gruson

Le restaurant Madame Chose, ouvert peu avant la pandémie, nous faisait de l’œil à ma collègue et moi depuis plusieurs mois désormais. Si l’expérience est intéressante, les plats ne sont pas à la hauteur du prix payé, ni du beau décor.

Pour entrer au restaurant de Madame Chose au sein des Galeries de la Capitale, il faut passer un rideau de brume comme si nous étions en-dessous d’une chute d’eau et arriver dans la salle à manger au plafond végétalisé.

Notre table était réservée au «Jardin» mais plusieurs espaces offrent une disposition différente (l’un pour voir les chefs en action avec la cuisine ouverte, ou de grandes tablées plus familiales).

La nourriture

J’ai choisi comme entrée le crousti-moelleux de polenta au parmesan avec salsa rosa. Pour simplifier, cela ressemble à des bâtonnets de fondue parmesan, mais la panure de polenta est bien réussie, à la fois croustillante et mettant rapidement en évidence le fondant du parmesan. Toutefois, j’ai trouvé que la salsa rosa ressemblait à une simple sauce tomate, sans plus. L’entrée m’a toutefois satisfait les papilles et était de portion acceptable.

Voulant faire honneur à ce lieu locavore dont le menu est à peu près à 40% végétarien, j’ai continué dans cette voie avec un crumble tomates et chèvre comme plat. Une couche très généreuse de fromage de chèvre agrémenté d’herbes et d’épices se trouvait en-dessous d’une couche de tomates sous formes de bruschetta et le crumble surplombait le tout. Le plat était accompagné d’une salade de roquette. J’ai trouvé le crumble très fin au goût avec le fromage de chèvre rafraîchissant qui allait parfaitement bien avec la tomate. Il y aurait pu y avoir une couche pas mal plus épaisse de «miettes». J’ai trouvé le tout délicieux et terminé ce plat à le gratter avec ma fourchette.

Encore faim

La portion était malheureusement trop limite, j’ai eu l’impression de manger deux entrées. Habituellement, j’aime finir mes plats au restaurant sans avoir à me forcer. Si j’en laisse, c’est soit que c’était plutôt bof, soit que c’était à mon sens beaucoup trop généreux. C’était donc loin d’être le cas ici et j’aurais apprécié un juste équilibre qui m’aurait permis de ne pas avoir faim 1h30 après. Peut-être que l’accompagnement aurait pu être plus soutenant qu’une simple salade verte… Mais à voir l’assiette de l’ami goûteur, pas mal plus conséquente, cela doit dépendre du mets choisi.

Le décor est beau, et même l’ambiance sonore a été pensée pour surprendre, avec à un moment, un important orage et une averse qui nous ont un peu pris de court (c’était fort, mais pas mouillé du tout!). Les plats sont aussi originaux et valent le détour, mais peut-être que les portions ou les épices devraient être relevées ou ajustées en fonction du prix payé.

L’avis de l’ami goûteur

J’ai choisi la panna cotta de courgette en entrée, un choix frais et goûteux, mais qui aurait gagné à être servi avec quelque chose de plus solide ou épais que des croustilles. Le plat principal m’a posé davantage de problèmes: d’abord plusieurs assiettes parmi les choix du menu midi me semblaient un peu lourdes pour mon appétit, ce qui n’est pas en soi un défaut. J’ai fini par sélectionner le burger de portobello avec houmous, fauxmage – une première pour moi et je n’ai pas su distinguer son goût parmi les autres ingrédients – poivrons et oignons grillés. Servi avec frites et salade, c’était une assiette généreuse que j’ai généralement appréciée si ce n’est la température: c’était définitivement tiède. Une expérience agréable donc, mais sans plus.

Avec la collaboration de Thaïs Martel

 

 

 

 

 

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