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L’ascension fulgurante de Minimo

Photo: Photo Métro Média Perrine Gruson

Le petit projet de la graphiste Valérie Bouchard est devenu en cinq ans une entreprise en croissance fulgurante. Une boutique vient d’ouvrir sur Père-Lelièvre, un endroit où accueillir la clientèle, mais également pour entreposer l’imposant matériel en arrière-boutique et bientôt développer une équipe qui permettra au couple d’entrepreneurs de déléguer, vu l’immensité de la tâche.

Au début de l’aventure? «L’idée du produit m’est venue en septembre 2016 lorsque mon fils de 3 ans refusait de prendre son bain. J’ai cherché des outils pour m’aider dans la routine avec lui, puis j’ai décidé de le faire moi-même, étant graphiste», explique Valérie Bouchard. Son produit a levé vite auprès de ses clients et dans les groupes de mamans dont elle faisait partie sur Facebook. «J’avais fait faire 100 produits que je comptais écouler d’ici les Fêtes. En deux semaines, il n’y avait plus rien», se souvient la maman. Pour donner une idée de l’ampleur de la croissance, en ce moment, la femme d’affaires commande environ 60 000 aimants de routine en un mois.

Entreprise familiale

Valérie Bouchard a plongé à pieds joints dans l’aventure entrepreneuriale, emportant avec elle son conjoint, biologiste médicale de carrière, qui a lâché son domaine il y a deux ans pour s’occuper de la logistique et des opérations de Minimo. Sont aussi impliqués les deux enfants du couple de 6 et 9 ans. «Pour développer un nouveau produit, je pars vraiment de mon quotidien et des besoins de la famille», confie-t-elle.

Un endroit pour entreposer

La pandémie a été la manne pour Minimo, tout comme son passage à l’émission Les Dragons. Les ventes de produits ont plus que triplé au début du confinement. Après Les Dragons, l’entreprise a eu en quatre jours le même nombre de commandes que dans toute l’année d’avant. «Avant, le stock était entreposé dans le sous-sol chez ma belle-mère. Au bout d’un moment, on s’est dit que ça ne fonctionnait plus». Et puis en avril 2021, à deux pas des résidents du quartier Duberger, un local s’est libéré, une sous-location de deux ans et demi. «C’est juste en arrière de chez nous et on a 3000 pieds carrés», se réjouissent Valérie et son conjoint.

Au début, l’idée d’avoir pignon sur rue n’était pas dans les plans, puis le projet s’est concrétisé. «On va pouvoir retrouver le contact avec le public. Je me nourris aussi des discussions pour trouver de nouvelles idées». L’entreprise compte pouvoir monter réalistement une équipe de six personnes à moyen terme, pour cesser d’essayer d’étirer les heures dans une journée et retrouver une qualité de vie familiale.

On peut retrouver dans la boutique des tableaux de motivation avec des aimants de responsabilités, de tâches ou encore des étapes de routine, tous fabriqués au Québec. Il y en a pour tous les goûts, tous les âges et tous les besoins.

Livre et projets

En plus de l’ouverture de l’atelier-boutique le 25 septembre dernier, un abécédaire pour l’estime de soi est en vente. Et pour les prochains mois, Minimo souhaite percer le marché européen. Dans un avenir plus lointain, développer le même genre d’outils pour les personnes âgées et en perte d’autonomie est envisagé.

 

 

 

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