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De la boxe olympique pour tous

Photo: /Photo Métro Média - Perrine Gruson

COMBAT.  Vétéran du 22e Royal Régiment, Bruno Essiambre vient de lancer son club de boxe. L’Académie de Boxe Val-Bélair a ouvert ses portes dans l’ancien dépanneur du boulevard Pie XI Nord. Elle s’adressera aussi bien aux jeunes qui veulent faire de la compétition qu’à n’importe quelle personne qui souhaite se remettre en forme.

Bruno Essiambre, résident de Saint-Gabriel-de-Valcartier, a découvert la boxe en 1984, juste avant de s’enrôler dans l’armée. «J’avais un peu de poids à perdre pour rentrer dans les Forces», explique le retraité. Rapidement, il est devenu accro, tant et si bien qu’il s’est mis à entraîner pour divers clubs. «J’ai eu entre 150 et 200 combats comme entraîneur», précise-t-il.

Coacher: une vocation

Après quelques années où il avait accroché ses gants, Coach B alias Bruno Essiambre, a renoué avec la boxe il y a trois ans, afin de se remettre en forme. Son dada? C’est l’entraînement des jeunes, il en parle avec des étoiles de fierté dans les yeux. «Accompagner un jeune, le former, voir comment il progresse, l’amener aux Jeux du Québec, c’est mon véritable salaire», explique le propriétaire du club certifié par la Fédération québécoise de boxe olympique.

Il a d’ailleurs commencé par entraîner son fils Maxime lorsque celui-ci avait 10 ans. «J’étais quelqu’un de très introverti. Les sports d’équipe n’étaient pas pour moi. J’étais très agité et bagarreur à l’école. Mon père m’a dit: tu aimes ça te battre? On va le faire en t’encadrant. Ça m’a énormément aidé à canaliser mon énergie, à me concentrer et à rester discipliné», confie Maxime Essiambre, 29 ans, qui étudie à l’université en marketing, mais qui est aussi entraîneur dans le nouveau club de son père. «Je veux recréer tout ça avec les jeunes», explique la relève, qui accompagnera les élèves du volet compétition.

Compétitif et récréatif

Si le club se donne pour mission de former des jeunes boxeurs compétitifs, il y aura également un volet pour monsieur et madame tout le monde qui souhaite se remettre en forme. Les cours ont d’ailleurs recommencé à l’extérieur, les mardis et jeudis en soirée. «C’est un sport qui fait absolument tout travailler», vante le propriétaire et passionné des gants.

Rassurer les parents

Maxime et Bruno rappellent que les jeunes ne sont jamais poussés, qu’ils sont respectés dans leur progression. «De 8 à 11 ans, il n’y a pas de gagnant dans les combats, c’est juste de l’expérience. On n’a pas non plus le droit aux coups à la tête, c’est juste au corps», expliquent père et fils en montrant le casque complet obligatoire dont la protection est selon eux optimale. La technique sera priorisée afin de rendre les boxeurs habiles. «En boxe, il faut tout le temps que tu reviennes à la base».

L’école propose des cours de boxe olympique pour des personnes de tout âge avec des objectifs variés. Informations et inscriptions sur la page Facebook L’Académie de Boxe Val-Bélair.

Et les commotions en boxe?

Selon l’Agence de la Santé publique du Canada, les trois sports les plus susceptibles de causer des commotions cérébrales sont le hockey, le rugby et la ringuette. «Ça reste un sport de combat et de contact, mais les boxeurs sont assez bien protégés», estime Bruno Essiambre.

 

 

 

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