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Le Piolet: une contamination du sol problématique

Les travaux du nouveau centre d’hébergement transitoire du Piolet ont commencé il y a quelques jours. /Photo Métro Média – Alain Couillard Photo:

ÉCONOMIE. La découverte d’une parcelle de sol contaminé en profondeur, lors de l’acquisition en janvier 2019, force le Piolet à reporter l’ouverture de son nouveau centre d’hébergement transitoire à Vanier. Le coût associé aux travaux de décontamination du terrain de 1298 mètres carrés se chiffre à 350 000$.

L’ouverture de cet immeuble est prévue vers la mi-novembre. /Photo gracieuseté

La construction du centre d’hébergement transitoire du Piolet vient de commencer. L’ouverture de l’immeuble localisé au 830, boulevard Wilfrid-Hamel, initialement prévue en août, est reportée vers la fin novembre. «Lorsqu’on a acheté le terrain, on avait fait faire des études, mais nous en avons manqué une qui était plus profonde dans le sol.»

«On aimerait éventuellement développer d’autres centres d’hébergement transitoires dans les secteurs Saint-Rodrigue et Destimauville.»
-David Boivin

De fait, souligne David Boivin, directeur général de l’organisme installé à Loretteville, l’entrepreneur doit creuser jusqu’à neuf mètres au lieu des cinq mètres prévus initialement. De plus, il devra enfouir 155 pieux afin d’assurer une stabilité à l’immeuble qui est construit sur un sol liquéfiable.

Ces modifications du plan initial apportent une augmentation de la facture. «On a dû retravailler le montage financier ce qui a forcé le Piolet à mettre un peu d’argent pour le boucler.» De plus, mentionne David Boivin, ces travaux non prévus forcent l’installation de murs berlinois afin d’éviter tout effondrement.

Une vue de l’emplacement du centre d’hébergement transitoire. /Photo Métro Média – Alain Couillard

Rappelons que c’est l’entrepreneur SM Construction, de Québec, qui a remporté l’appel d’offres déposé par le Piolet pour la construction de cet édifice de 30 logements. Le coût total de ce projet dépasse maintenant 8 M$.

Clientèle

Le directeur général assure qu’on ne videra pas l’établissement de Loretteville pour remplir celui de Vanier. «En grande majorité, cela sera de nouveaux clients pour nous. Elle est constituée de personnes âgées de 18 à 35 ans. Ce sont des gens qui ont besoin d’un peu d’encadrement pour développer des compétences en appartement pour éventuellement intégrer un logement régulier.»

Divers types d’appartements seront proposés à la clientèle. La superficie de chacun d’eux variera de 18 à 19 mètres carrés. Aucun balcon extérieur n’est installé afin d’assurer la quiétude des résidents situés près du boulevard Wilfrid-Hamel entre les avenues Giguère et Gauvin. De plus, tous les accès seront vers l’avant afin d’être le moins dérangeant possible. L’objectif, rappelle David Boivin, est de travailler avec ces jeunes afin de les rendre autonomes en deux ans.

Une contamination du sol non détectée a retardé l’ouverture du centre d’hébergement transitoire. /Photo Métro Média – Alain Couillard

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