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Une chasse aux trésors techno

Nick Switzer a découvert 186 caches depuis le 30 août. /Photo gracieuseté Photo:

ACTIVITÉ. Muni du GPS de son téléphone cellulaire, Nick Switzer, alias Mad13Dog, parcourt la ville de Québec à la recherche de trésors. Le géocaching, popularisé au début des années 2000, a encore des adeptes partout au Québec. Il permet également des activités tout en minimisant le risque de contracter le coronavirus.

Nick Switzer dans l’une des caches trouvées cet été. /Photo gracieuseté
Certains objets sont déplacés de cache en cache. /Photo Métro Média – Alain Couillard

Membre depuis le 29 août, Mad13Dog n’en démord pas, cette activité lui permet de découvrir divers racoins de la ville, en compagnie de sa fille Amy-Lynn, 8 ans, et de sa conjointe Selena. «Nous formons le Jolly Adventures Crew. Nous naviguons en haute mer à la recherche de trésors et de butins. Les trésors nous appellent», peut-on lire sur sa page de géocacheur. L’objectif est de trouver à l’aide de son GPS une cache située à un endroit précis correspondant à des coordonnées géographiques.

«J’ai connu le géocaching en l’an 2000, mais je n’avais pas accès à Internet ni d’argent pour m’acheter un GPS à ce moment.» Installé dans le district Les Saules depuis 2019, ce n’est que l’été dernier que le déclic s’est produit. «Lorsque ma fille est revenue de Montréal, elle avait quelques jours de libres avant de commencer l’école. On est allé au bord de la rivière Saint-Charles pour rechercher différents types de roches et j’ai vu qu’elle aimait ça. Cela m’a rappelé le géocaching.»

«Lorsqu’on a du temps en famille, on regarde la carte et on fait des caches. On découvre la ville depuis qu’on a commencé à faire du géocaching.»
-Nick Switzer alias Mad13Dog

Amy-Lynn Switzer, 8 ans, aime particulièrement la recherche de trésors. /Photo gracieuseté

Loin du terrain de jeu habituel, cette activité gratuite se pratique individuellement, en famille ou entre amis. Ces contenants de différentes grosseurs, il en existe plus de trois millions qui sont répartis dans 180 pays. On en dénombre plus de 43 000 au Québec seulement.

Le géocacheur de Québec souhaite profiter de cette activité pour découvrir en famille d’autres régions du Québec et ailleurs dans le monde. De plus, il existe différents niveaux de difficulté qui indiquent à quel point la cache pourrait être facile ou difficile à trouver une fois arrivé sur place.

Variété

Les récipients des caches sont de différentes grosseurs. /Photo Métro Média – Alain Couillard

Nick Switzer souligne qu’on retrouve de nombreux types de caches telles, entre autres, traditionnelles, mystères, virtuelles, boîte aux lettres et webcam. Il existe des objets que l’on déplace de cache en cache afin d’atteindre un endroit précis.  «Il m’est arrivé de marcher avec ma fille une bonne distance pour aller vers une cache vraiment grande. Lorsqu’on est arrivé, on l’a ouvert et il n’y avait plus rien dans le grand récipient.»

D’autres sont identifiés à l’aide d’un numéro qui permet de retracer leur itinéraire. Une fois une cache trouvée, il suffit de signer un registre papier et de confirmer sa découverte en s’inscrivant gratuitement sur le site geocaching.com.

La première cache localisée par GPS et documentée fut placée le 3 mai 2000 par Dave Ulmer, originaire de Beavercreek, dans l’Oregon. En 2000, Jeremy Irish, Elias Alvord et Bryan Roth fondent à Seattle la société Groundspeak qui gère notamment le site web.

Amy-Lynn Switzer aime particulièrement la recherche de trésors. /Photo gracieuseté

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