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Des survivalistes préconisent le pistage d’animaux

Mathieu Hébert et Geneviève Lavoie ont mis près de deux ans de travail dans la production de ce livre de poche sur le pistage d’animaux (Photo gracieuseté) Photo:

SURVIE. L’école de survie les Primitifs met à la disposition des jeunes un guide d’identification Traces d’animaux du Québec permettant d’identifier 27 animaux du Québec. Pour le cofondateur Mathieu Hébert, ce nouvel outil peut devenir un élément de survie en forêt.

C’est Antoine Broquet, propriétaire de la compagnie d’édition qui porte son nom, qui lui a proposé de se lancer dans ce projet, il y a deux ans. «Le timing était extraordinaire, parce que cela s’est passé à un moment où des amis avaient acheté des livres de pistages pour leurs enfants. C’était tellement mauvais.»

«Peu importe qui l’on est et de quelle culture l’on vient, nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs. Dans les deux cas, c’est des compétences de pistages. C’est le berceau des compétences humaines.»
-Mathieu Hébert

Mathieu Hébert ajoute que les informations apparaissant dans ces éditions n’étaient pas représentatives de nos forêts. «Je trouvais ça très triste. C’est comme si l’on achetait un livre de mathématiques pour des enfants et que deux plus deux faisaient trois.» L’auteur avoue avoir une passion pour le pistage et tout ce qui concerne la survie. «Il y a de bons livres sur le pistage pour les adultes, mais rien pour maintenir l’intérêt des enfants et des adolescents. Si tu veux garder le livre dans ta poche lorsque tu seras devenu adulte il faut que les données soient bonnes.»

Geneviève Lavoie, coauteure du livre de poche, s’est occupée du travail colossal de la recherche entourant chacune des espèces présentées. Les auteurs profitent de l’occasion pour défaire certains faux mythes liés à certaines espèces. «Sur les traces de cervidés, certains chasseurs prétendent que lorsque les ongles des sabots sont ouverts, cela signifie que c’est un mâle et lorsqu’ils sont fermés, c’est une femelle. C’est faux, tout dépend de la solidité du sol ou pour avoir une meilleure traction.»

Le coauteur l’assure, ce livre ne remplace pas un pisteur. «Il y a reconnaître et suivre une piste ou suivre la piste jusqu’à voir l’animal, trouver où il se cache et où il dort. Le pistage dépasse l’identification de l’animal, car c’est une question de chasse.» Parmi les particularités présentées dans cette publication, l’usage de différentes couleurs permet, entre autres, de faciliter la compréhension du positionnement des pattes avant et arrière.

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