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Jardiner pour oublier la pandémie

(Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

SANTÉ. La pandémie n’a pas eu raison des jardiniers qui ont pu assouvir leur passion malgré un début de saison tardif. De plus, la Ville de Québec a ajouté 16 jardins communautaires en octroyant jusqu’à 60% des coûts de réalisation et un montant maximal de 20 000$ par projet.

Diane Boudreault est membre du jardin communautaire Croque-Soleil de Duberger depuis cinq ans. Originaire de Beaupré, mais résidant à proximité du site, elle avoue être devenue une passionnée de jardinage au fil du temps. «Mon père en a eu un longtemps, mais ce n’était pas le mien. C’est vraiment excitant et plaisant. Je passe beaucoup de temps ici, généralement en soirée, car il fait chaud le jour.»

«Cet été, on a de petits mulots qui viennent causer des problèmes aux betteraves et on voit parfois des marmottes.»
-Diane Boudreault

Diane Boudreault a commencé à jardiner il y a cinq ans. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

Animatrice aux jardins communautaires Croque-Soleil et Du Buisson, dans le secteur Les Saules, Mandy Bergeron s’est installée à Québec il y a quelques mois pour ses études en psychologie à l’Université Laval. «Ce n’est pas le même domaine, c’est certain, mais j’ai travaillé dans un champ pendant deux étés ce qui m’a amené à m’intéresser à ces jardins communautaires.» Elle ne s’en cache pas, elle demande parfois des conseils à ces spécialistes de jardinage qu’elle croise chaque jour.

Diane Boudreault cultive cette année des carottes, des fèves, des concombres, de la salade, des tomates, des piments, de l’ail, des betteraves et des cerises de terre. «La chrysomèle rayée du concombre me cause des problèmes cette année.» Cette bestiole s’attaque aussi à la courge, la citrouille, le melon d’eau, le cantaloup et la calebasse. «J’utilise des feuilles mortes à la base de mes plantes. Cela conserve l’humidité tout en réduisant la présence de ces bibittes.»

Grand espace

Ce jardin ouvert généralement entre les mois de mars et octobre existe depuis 2003. David Paradis, directeur général de Solidarité Familles, l’organisme qui chapeau ce jardin communautaire, précise que la pandémie a causé quelques problèmes dans le début de saison qui a commencé en mai.

Des 84 espaces locatifs disponibles, quelques-uns n’ont pas trouvé preneurs cette année. Il ajoute que l’endroit demeure un véritable lieu de rencontres intergénérationnelles et interculturelles pour les résidents de Duberger et de l’arrondissement Les Rivières.

Parmi les 16 nouveaux jardins communautaires annoncés ce printemps par la Ville de Québec, ceux du Centre d’hébergement Chauveau et de Loretteville, Craque-Bitume, La Ruche Vanier inc. et Le Piolet se retrouvent répartis dans les arrondissements de La Haute-Saint-Charles et Les Rivières. Ils ont été retenus notamment en fonction de leur localisation et de leur pérennité.

solidaritefamilles.ca

Le jardin communautaire Croque-Soleil est ouvert au public depuis 2003. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

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