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Recul sur les camps pédagogique: Les syndicats saluent la décision du ministre

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Photo: (Photo Métro Média – Archives)

RÉACTIONS. La Centrale de syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations du réseau scolaire réagissent positivement à la décision de Jean-François Roberge, du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, de ne pas imposer des camps pédagogiques aux établissements scolaires et de s’en remettre aux centres de services scolaires.

Selon la centrale syndicale, ce nouveau coup de volant du ministre, quelques heures à peine après l’annonce de la création de camps pédagogiques, témoigne de l’improvisation totale dans laquelle le ministère a plongé les centaines de milliers d’élèves, de parents et de membres du personnel scolaire.

Pour la présidente de la CSP, Sonia Ethier, le ministre a pris la bonne décision. «Ça ne passait pas du tout sur le terrain. Avec à peine trois jours ouvrables d’avis, il aurait fallu multiplier les efforts dans des temps records pour que l’improvisation du ministre Jean-François Roberge ne transparaisse pas sur le terrain. Nous serons toujours disposés à nous asseoir avec lui pour trouver les meilleures solutions possible pour venir en aide aux élèves les plus vulnérables.»

De son côté, Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, tend la main au ministre pour poursuivre la discussion sur les scénarios de la prochaine rentrée en priorisant les élèves les plus vulnérables. «Il aura fallu une levée de boucliers des partenaires pour qu’encore une fois, deux jours plus tard, les directives changent. Cette fois, on peut saluer cette décision en espérant que cela nous permette de trouver ensemble les solutions nécessaires pour les élèves en difficulté.»

Jacques Landry, président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec, déplore que la priorité n’ait pas été donnée aux élèves en difficulté dès le début de la crise. «Dès le départ, on aurait dû prioriser ces élèves qui doivent être constamment guidés, appuyés, encouragés et encadrés. Après son recul, le ministre devra se ressaisir et j’espère que les ressources seront en nombre suffisant pour les camps pédagogiques mis en place.»

La Commission scolaire de la Capitale ne change rien dans le plan d’action déjà élaboré. Les 11 écoles secondaires recevront des élèves inscrits aux camps pédagogiques selon des horaires adaptés à chacune d’elles.

Lettre de Jean-Francois Roberge envoyée aux commissions scolaires.

Aides aux élèves en difficulté: Rapide mobilisation de la Commission scolaire de la Capitale

 

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