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Jardinage communautaire sous la Covid-19

(Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

SANTÉ. L’ouverture des jardins communautaires sera le reflet des mesures de distanciations exigées par l’Institut national de santé publique du Québec. En plus d’offrir un accès au jardinage aux personnes de 70 ans et plus, le partage de parcelles de terrain sera interdit à moins que les deux personnes habitent ensemble.

Gestionnaire du jardin communautaire Du Buisson, situé sur la rue Paul-Gury, David Paradis, directeur de l’organisme Solidarité Familles, souligne que de nouvelles mesures sont déjà mises en place afin de respecter les exigences de la santé publique provinciale. Il souligne que l’ouverture du jardin communautaire, qui célèbre cette année son 10e anniversaire, pourrait se faire dans une semaine environ.

«Les gens ont hâte de commenter à jardiner. Ils sont tannés de rester enfermés.
-David Paradis

Le jardin dispose de 45 parcelles, chacune d’une superficie de 16,7 mètres carrés (180 pieds carrés), et de 10 lots surélevés pour des personnes à mobilité réduite. «Selon la pratique, une parcelle comme ça coûte environ 300$, mais nous cherchons à minimiser ce prix le plus possible en l’offrant à 25$ pour la période couvrant les mois de mai à octobre.»

Connu pour sa programmation d’activités dans un secteur présentant une forte concentration de logements communautaires, dont plusieurs nouveaux arrivants provenant de divers pays, l’organisme met tout sur pause. «Rien ne sera comme avant puisqu’il n’y aura pas de café thématique, de yoga ni de compétitions de pétanque.»

Quatre personnes seront affectées à ce jardin communautaire dont deux étudiants et deux employés réguliers à raison de cinq jours par semaine. On y retrouvera, entre autres, un coordonnateur, un sera attitré aux réparations, un individu ira à l’accueil et un quatrième réalisera divers travaux.

Jardin solidaire

Parallèlement au jardin communautaire, Solidarité famille a initié le projet d’aménagement de parcelles de jardin qui permettent de récolter des fruits et des légumes frais qui sont réservés au service d’aide alimentaire offert par l’organisme. «Les travaux ont commencé en mars, l’an dernier, et la plantation des fruits et de légumes a débuté en juin.»

David Paradis mentionne que les conditions météo l’an dernier ont permis de réaliser trois récoltes. Il indique que la priorité sera donnée cette année à la culture de carottes, d’oignons, de céleris, de radis et d’échalotes.

Ce projet est soutenu par la Ville de Québec, qui a défrayé une grande partie des dépenses, auxquelles s’ajoutent des entreprises locales, dont Réno-Dépôt, sur la rue Marais, et l’école des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec.

 

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