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L’auteure, Lise Drolet, poursuit son travail d’écriture du Tome III de Familles du Faubourg. (Photo gracieuseté) Photo:

LITTÉRATURE. L’auteure du quartier Lac-Saint-Charles–Saint-Émile, Lise Drolet, prépare le tome III de son premier livre Familles du Faubourg paru en 2017. Mélangeant famille et fonction, l’histoire décrit la vie de Rita Boucher qui habite dans un quartier de Québec, au milieu du XXe siècle avec ses quatre enfants et un mari aux prises avec un sérieux problème d’alcool.

«J’ai grandi dans le quartier Saint-Jean-Baptiste de Québec, dans le secteur Salaberry et Rockwell. Il était très différent de ce qu’il est aujourd’hui. J’étais enfant unique, mais il y avait de grosses familles autour de chez moi», raconte l’auteure. Ces références et événements du passé lui ont permis de tracer les bases du premier tome intitulé Familles du Faubourg qui devait porter le nom initialement de Riches et pauvres en référence aux grands écarts de richesse dans ce quartier.

«Le tome III, qui devrait paraître en 2021, racontera l’histoire de Rita Boucher à partir de 1975.»
-Lise Drolet

Le tome I amène le lecteur en 1957 où Rita vit de peine et de misère. Elle doit faire des miracles pour nourrir les siens, avec le peu d’argent qu’elle a. Forcée de se marier, elle n’a pas l’espoir de sortir de la misère, mais elle y parvient au bout de cinq ans.

Familles du Faubourg II, paru l’an dernier, raconte cette fois la vie de cette femme au foyer, de 1962 à 1965, où elle trouve le bonheur. Son existence est perturbée par les ennuis de son fils Henri et par deux de ses filles qui vivent aussi des périodes noires.

Projet initial

Rien ne destinait Lise Drolet à devenir écrivaine. Ancienne responsable d’une institution financière, un concours de circonstances l’a amené vers l’écriture. «Je voulais relater les étapes de la vie de maman. J’ai trouvé un livre contenant 350 questions, ce qui m’a permis de structurer sa biographie.»

L’auteure raconte avoir commencé ce projet en 2006 au moment où sa mère avait 98 ans. «Je l’appelais presque tous les soirs à 9 heures et chaque fois elle me répondait: ah non, pas encore toi avec tes questions. (rires)» L’histoire de Graziella Poitras est parue en décembre 2011. «J’ai eu le temps de le lire à ma mère qui a vécu jusqu’au 25 mars 2012.»

Par la suite, après avoir travaillé plusieurs mois pour son fils qui tenait un restaurant avant de le vendre, les défis étant peu nombreux, c’est son médecin qui lui a suggéré de trouver quelque chose qui la motiverait. «J’ai toujours aimé écrire avec une plume sur du beau papier. Je ne pouvais toute de même pas commencer à copier le bottin téléphonique (rires). Je me suis souvenue de la vie que j’avais eue dans le faubourg de ma jeunesse et comment cela se passait. Ce fut le point de départ du tome I en 2015.»

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