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L’organisme Les fidèles moustachus ne baisse pas les bras

Samuel Côté envisage diversifier les produits de son entreprise. (Photo Métro Média – Archives) Photo:

FINANCEMENT. Après avoir perdu en novembre le contrat de refuge animal et du centre animalier pour la Ville de Québec, l’entreprise Les fidèles moustachus vit une période financière très difficile.

Comptant une trentaine d’employés selon la saison depuis quatre ans, le propriétaire, Samuel Côté, a réduit le nombre de son personnel à cinq. «On est en mode de survie d’autant plus que les mois de janvier et février sont les plus calmes dans le domaine animalier.» Loin de baisser les bras, malgré une dette cumulée de 150 000$, l’entrepreneur a lancé récemment une campagne de sociofinancement afin de renflouer ses coffres.

«Les fidèles moustachus n’est pas fermé, mais nous avons réduit nos activités.»
-Samuel Côté

Des 603 animaux euthanasiés l’an dernier, 528 étaient des chats (Photo Métro Média – Archives)

Installé depuis 12 ans dans un immeuble localisé au 11110, boulevard de l’Ormière, Samuel Côté souligne avoir regroupé toutes les activités de l’entreprise dans un local qu’il louait déjà au 990, rue Philippe-Paradis. Or, quelques jours plus tard, le propriétaire de l’immeuble l’a informé qu’il mettait celui-ci en vente, forçant Les fidèles moustachus à revenir à son point d’origine. «Cela a représenté deux déménagements en peu de temps avec les frais s’y rattachant.»

Tout est mis sur la table afin de restructurer les activités de l’entreprise et trouver des solutions pour augmenter les revenus et la clé, selon lui, est le web. «Les fidèles moustachus est maintenant présent sur les sept principaux réseaux sociaux et divers produits pour des animaux pourraient prochainement être mis en vente via le site web.»

Samuel Côté est particulièrement fier de la diminution du nombre d’animaux euthanasiés qui est passé de 1600 environ en 2016 à 603 l’an dernier. Il était de 4400 en 2010. «On a mis beaucoup de travail dans le processus d’adoption d’animaux. Je croyais que la Ville aurait pris ça en considération lors des appels d’offres, mais cela n’a pas été le cas malheureusement.»

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