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Saint-Émile pointe des dangers liés à la sécurité routière

Un bénévole distribuant des tracts sur la sécurité routière dans le secteur Saint-Émile.(Photo tirée du mémoire) Photo:

SÉCURITÉ. Des résidents de Saint-Émile dénoncent depuis 2007 la grande vitesse de véhicules pouvant circuler jusqu’à 90 km/h dans une zone de 50 km/h. Ce point est l’un des nombreux irritants énoncés par le Conseil de quartier de Saint-Émile dans le cadre de la stratégie de sécurité routière 2020-2024 de la Ville de Québec.

Un écolier sensibilisant un automobiliste à l’importance de respecter la limite de vitesse. (Photo tirée du mémoire)

Depuis sa création en 2007, le Conseil de quartier de Saint-Émile a adopté 28 résolutions afin d’améliorer la sécurité routière dans son secteur. Pour la présidente Manon Therrien, toutes ces demandes sont liées à des requêtes provenant de résidents.

Parmi les exemples décrits lors des consultations publiques locales, on rapporte le dépassement de vitesse en bas de la côte avant la rue de la Faune. «En plus, on voudrait augmenter le trafic de camions avec des mini entrepôts», peut-on lire dans le document.

«Il faut parfois monter vers le Lac-Saint-Charles pour aller prendre l’autoroute, ça n’a aucun bon sens.»
-Manon Therrien

Le principal irritant pour les membres du conseil de quartier est le fait qu’il faut un minimum de 1000 passages piétonniers quotidiens sur une voie de grande affluence, comme l’est la rue de la Faune, avant d’autoriser la pose d’un arrêt obligatoire. «Tu peux avoir ça au centre-ville, mais à Saint-Émile, jamais», affirme la présidente.

Mesures souhaitées

Mme Therrien ajoute que plusieurs demandes de mesures transitoires ont été votées par le conseil de quartier, mais elles n’ont jamais été retenues. «Oui il y a des normes, mais on dirait que la Ville se cache derrière elles pour ne rien faire.» On déplore également que les pistes cyclables soient non continues et non stratégiques pour les déplacements à l’intérieur du quartier ou interquartiers.

Les demandes répétées pour installer une stèle radar à des emplacements névralgiques n’ont pas eu d’écho à la Ville, déplore la présidente. «Les normes du ministère des Transports ne sont pas adaptées à un quartier résidentiel comme Saint-Émile. Il y a aussi de possibles problèmes pour les services d’urgence durant les heures de pointe, car les différents accès sont tous congestionnés. Le matin, si tu pars à 8h, il n’y a aucune sortie rapide de Saint-Émile, ça bouchonne partout.»

L’augmentation de la densification démographique à Saint-Émile deviendrait symptomatique puisqu’il n’y aurait aucun aménagement des artères principales de prévu pour le moment. «On ne se demande pas s’il y a assez voies de circulation adaptées pour accommoder ces nouveaux résidents qui vont s’établir avec des autos. Tu ne peux pas faire autrement, il n’y a pratiquement pas de transport en commun», conclut la présidente.

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