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Commission scolaire de la Capitale – La sécurité des écoliers est non négociable

Photo: (Photo Métro Média - Archives)

SCOLAIRE. La sécurité des élèves lors de l’entrée et de la sortie hebdomadaire autour des écoles primaires est une priorité non négociable pour la direction de la Commission scolaire de la Capitale. D’ailleurs, les citoyens sont invités, à se prononcer sur le projet de Stratégie de sécurité routière 2020-2024, via une consultation qui est en ligne jusqu’au 31 janvier.

Julie Renault est brigadière à l’école Saint-Claude du quartier Des Châtels. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

Le retrait de quelque 25 000 heures de services des brigadiers scolaires par la Ville de Québec a incité plusieurs d’entre eux à soulever des problèmes de sécurité créés par cette décision. Lors de l’assemblée publique de la Commission scolaire de la Capitale, en décembre, la brigadière Julie Renault s’est exprimée sur ce projet.

Affectée à l’école Saint-Claude du quartier Des Châtels, elle a déploré le fait que les heures de travail commençaient maintenant à la sonnerie de l’école, une situation qu’elle juge dangereuse. «Cela fait trois fois que des élèves partent avant la cloche et qu’ils traversent la rue [sans brigadier officiellement en poste]. C’est dangereux.»

«Je comprends très bien que cela peut avoir un impact un 15 minutes de surveillance de plus, mais ça ne relève pas de nous. Les brigadiers ne sont pas nos employés, mais ceux de la Ville.»
-Manon Robitaille

Elle ajoute qu’avant la coupe des heures de services par l’administration Labaume, les brigadiers scolaires débutaient 15 minutes plus tôt et encore là, certains élèves quittaient l’établissement avant la cloche. «Lorsqu’on rapporte cela à la Ville on nous répond que c’est la responsabilité de l’école. Moi, c’est pour vous informer de la situation.»

Déplorant le manque d’écoute de la Ville, Julie Renault a soulevé le comportement téméraire de certains écoliers. «Ce sont surtout ceux de 5e et 6e année. Du moment qu’ils ne sont pas surveillés, ils partent. Moi, je ne suis pas certaine que les parents soient informés que certains écoliers quittent l’école avant la fin des classes. Il manque tellement de monde en raison des coupures que parfois, ils ne les remplacent même pas. C’est un beau projet, mais il faut que cela soit réaliste.»

Réactions

Répondant aux commentaires formulés par Mme Renault, Manon Robitaille a précisé que la commission scolaire n’avait pas été consultée sur cette décision de la Ville qui paye le salaire des brigadiers. «Je suis présente sur le comité pour porter ces préoccupations. La sécurité autour des écoles est la priorité numéro un. C’est pour cela que l’on tient cette consultation afin d’améliorer tout ça.»

La présidente invite tous les parents à porter plainte lorsqu’ils sont témoins de problèmes concernant la sécurité de leur enfant. Par contre, elle a déploré le peu d’intérêt du public lors des sept consultations publiques qui se sont tenues l’automne dernier. «Ça ne courait pas pour assister à ces soirées. En moyenne, il y avait une vingtaine de personnes.»

Benoît Gingras, commissaire de la circonscription numéro huit, a insisté sur l’importance de déposer une ou des plaintes auprès de la Ville. «J’ai récemment invité un parent à s’adresser à Patrick Voyer, du comité exécutif de la Ville de Québec, avec qui j’ai eu un entretien. Il m’a assuré que s’il y avait des parents qui s’adressaient à lui pour une problématique sur un coin de rue concernant la sécurité des élèves qu’il allait envoyer quelqu’un pour vérifier sur place. J’ai même invité une direction d’école à faire ce message aux parents.»

Consultation publique

Séance d’information sur la stratégie routière

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